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Le Moyen-âge
La Renaissance
La période baroque
La flûte traversière baroque comporte généralement 7 trous dont le dernier fermé par une clef. Elle évoluera plus tard avec des trous supplémentaires équipés d'autant de clefs. La flûte traversière a été introduite dans l'orchestre au 17ème siècle par Lully, puis fut employée comme instrument solo au 18ème siècle, en particulier par Vivaldi (concertos) et JS Bach (sonates). Dans la famille des flûtes, la plus aigue est la flûte piccolo ou « petite flûte », à peu près 3 fois plus petite que la flute traversière normale. Le piccolo a été utilisé en solo par Vivaldi dans des concertos.
La période classique
Plus tard, le petit fils de jean Hotteterre, Jacques Hotteterre dit le Romain (1674-1763), a composé pour la flûte et publié plusieurs ouvrages spécialisés tels que «L'art de préluder sur la flûte traversière» (1719) et « Principes de la flûte traversière ou flûte d'Allemagne, de la flûte à bec ou flûte douce et du hautbois» (1707).
Puis Johann Joachim Quantz (1697-1773), flûtiste et compositeur, ajoute à la flûte une seconde clé. Il fabrique lui-même cet instrument pour lequel il écrit un «Essai d'une méthode pour apprendre à jouer de la flûte traversière». Par la suite la flûte évolue encore par l'ajout d'autres clés (jusqu'à 8 au début du 19ème siècle). Outre la flute traversière, ou grande flûte en ut, qui couvre 3 octaves, on trouve aussi à cette époque la flute piccolo ou petite flûte en ut, deux fois plus courte, et plus aigue d'une octave. Celle-ci est utilisée en particulier par Beethoven dans ses 5ème et 6ème symphonies.
Evolution de la flûte au 19e siècle En 1832, un flûtiste virtuose allemand, Theobald Böhm (1794-1881) de Munich, met au point un nouveau système de clés qui va entraîner une véritable révolution technologique dans la facture de l'instrument. Par rapport aux systèmes précédents (appelés systèmes simples), le système Böhm présente un mécanisme beaucoup plus complexe, comprenant des clés montées sur des tiges et des ressorts. Le système Boehm Boehm fit sa première flûte en 1810. C'était une flûte à 4 clés. Il fonda son atelier en 1828 à Munich, où il
produisit des flûtes à système simple, légères, à petits trous, pour lesquelles
il composa de la musique pleine de virtuosité. Boehm mit alors en œuvre, en 1832, un système de clés, tel que tous les trous sont ouverts au repos, chaque clé devant être actionnée pour fermer un trou. Les trous furent percés plus grands et positionnés de manière idéale, résultant en un écartement plus grand à mesure qu'on s'éloigne de l'embouchure. Ceci a permis de gagner en justesse par le positionnement des trous, et en puissance par leur plus grande dimension. Cette nouvelle flûte est connue sous le nom de flûte conique Boehm 1832.
Pour permettre aux neuf doigts disponibles de commander les
quatorze trous de tonalité, Boehm conçut un mécanisme complexe mettant en jeu
des clés pleines et des clés en anneaux montées sur des tiges et des ressorts. Dans l'exemple ci-dessus, jouer G ferme un trou (G), jouer E, F ou F# entraine aussi la fermeture de G. En effet, F et E sont sur le même axe que G, et l'axe de F# comporte un levier venant presser la touche G. En 1847, Boehm perfectionna son système afin
d'obtenir plus de puissance dans les graves, et plus de justesse dans la
troisième octave. Les premières flûtes cylindriques de Boehm étaient en métal. Boehm utilisa d'abord l'argent, puis le bois, enfin le bois associé à une tête métallique. Peu à peu, la flûte de Boehm évinça la flûte baroque et les autres types qui avaient succédé à cette dernière. Böhm inventera également en 1855 la flûte alto ou flûte en sol, plus grave d'une quarte (le do grave écrit correspond au sol grave de la flûte).
Extraits du répertoire
La flûte traversière, comment ça marche ? par France Musique
Le piccolo, comment ça marche ? par France Musique
Pour en savoir plus : oldflutes.com
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