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I  Introduction - Les formes musicales

II  Les compositeurs classiques

III Les instruments classiques


Les compositeurs classiques

 

 

Sommaire de ce chapitre

 

 

 

 

 

Introduction

 

trinité classique.JPG

Les grands compositeurs de la période classique sont sans conteste Haydn, Mozart et Beethoven, tous trois autrichiens incarnant le classicisme viennois, comme en témoigne l’illustration ci-contre, où ils sont associés à leur « père » J.S. Bach.

 

On y ajoutera

C.W. Gluck qui réforma profondément l’opéra,

Johann Stamitz qui fonda l’Ecole de Mannheim et « inventa » la symphonie,

C.P.E. Bach qui fit le lien entre le style baroque de son père JS Bach, et le style classique de Haydn et Mozart,

Muzio Clementi qui fut le premier grand compositeur pour le piano,

Luigi Boccherini, virtuose du violoncelle qui composa en particulier de nombreux quintettes à cordes.

 

L’opéra comique français est représenté quant à lui par François-André Philidor (1726-1795),  Pierre-Alexandre Monsigny (1729-1817), Nicolas Dalayrac (1753-1809) et  André Grétry (1741-1813).

 

La révolution française est représentée par François-Joseph Gossec (1734-1829), Luigi Cherubini (1760-1842), Etienne-Nicolas Mehul (1763-1817), Jean-François Lesueur (1760-1837).

 

L'opéra italien est représenté par Tommaso Traetta (1727-1779), Niccolò Piccinni (1728-1800), Giovanni Paisiello (1740-1786), Domenico Cimarosa (1749-1801).

 

D’autres compositeurs de cette époque sont :

Léopold Mozart, le père de Wolfgang (1719-1787), Jean-Chrétien Bach,  fils de Jean-Sébastien (1735-1782), Jan Ladislav Dussek (1760- 1812), Antonio Salieri (1750-1825), Johann Nepomuk Hummel (1778-1837), Fernando Sor (1778-1839), John Field (1782-1837),Franz Xavier Süssmayr (qui termina le requiem de Mozart) (1766-1803), Anton Reicha (1770-1836)

 

Ainsi que :

Johann Adolf Hasse (1699-1783), Johann Joachim Quantz qui composa pour la flûte (1697-1773), Jean-Paul-Egide Martini qui composa « plaisir d'amour » (1741-1816), Carl Stamitz (fils de Johann) (1745-1801), Johann Albrechtsberger qui fut un professeur de Beethoven (1736-1809), Karl Ditters von Dittersdorf (1739-1799), Samuel Wesley (1766-1837), Baldassare Galuppi (1706-1785).

 

 


 

 

 

 

GLUCK

(1714-1787)

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Christoph-Willibald Gluck est né en 1714 en Bavière.

C’était avant tout un compositeur d’opéras.

Les débuts

Gluck s’intéresse très jeune à la musique mais devant l’opposition de son père qui veut le voir  prendre le même métier que lui (c'est-à-dire maître des eaux et forêts), il quitte la maison familiale à 16 ans et circule de ville en ville comme violoniste et chanteur ambulant.

 En 1736, il se rend à Vienne où il entre au service du prince Lobkowitz.

En 1737, il fait la connaissance du prince Melzi qui le conduit en Italie où il devient l’élève de Sammartini.

De 1741 à 1745, il compose ses 10 premiers opéras, tous dans le goût italien, dont il fait jouer le premier, Artaxerxés, à Milan le 26 décembre 1741.

Les tournées européennes

En 1745, devenu célèbre, il se rend à Londres où Haendel triomphe.

Il retourne en Allemagne en 1746, où il se fait engager dans une troupe ambulante d'opéra italien, et part pour une tournée européenne de 3 ans à Dresde, Hambourg, Copenhague, puis  à Prague de 1749 à 1752.

Gluck à Vienne

Après un court séjour en Italie, fin 1752, Gluck s’installe définitivement à Vienne, où il obtient de nombreux soutiens au sein de l’aristocratie.

De  1757 à 1762, le  comte Durazzo, directeur du Théâtre de la Cour (le Burgtheater) commande à Gluck des arrangements de comédies-vaudevilles françaises pour le théâtre de la cour, ce qui permet au compositeur de se familiariser avec l’opéra comique français.

Réforme de l’opéra

Durazzo lui fait alors connaître le librettiste Ranieri Calzabigi, qui avait adopté les idées de réforme de l'opéra défendues à Paris par Diderot et J.-J. Rousseau.

Gluck en 1775.jpg

Il collabore avec lui pour entreprendre une réforme sérieuse de l'opéra italien. Ils créent ensemble Orphée et Eurydice en 1762, puis Alceste en 1767.

 

En 1774, Gluck arrive à Paris où il a applique sa réforme avec « Iphigénie en Aulide »,  qui remporte un grand succès. Il traduit en français, en les remaniant, en 1774 et « Alceste » en 1776, puis écrit « Armide » en 1777.

 

C’est à la suite de la représentation d’Armide qu’éclate la querelle entre les partisans de Gluck et  ceux de l’opéra italien représentés par Piccinni. Cette querelle se termine en 1779 avec le succès éclatant de l’opéra de Gluck « Iphigénie en Tauride  », à la suite d’un concours organisé entre les 2 compositeurs.

Mais quelques mois après, Gluck subit l’échec de son opéra « Echo et Narcisse »,  et retourne à Vienne où il met un terme à sa carrière et meurt en 1787.

 

Les plus belles oeuvres de Gluck sont ICI

Voir aussi la fiche compositeur.

 


 

 

 

 

HAYDN

(1732-1809)

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Joseph Haydn fait partie, avec Mozart et Beethoven, de ce qu’on appelle « la trinité classique viennoise ».

L’influence de Haydn dans l’histoire de la musique est considérable, en particulier sur Mozart et Beethoven. Bien que n’en étant pas le créateur, il est considéré comme le père du quatuor et de la symphonie.

 

1732-1760  la jeunesse à Vienne

 

Joseph Haydn est né le 31 mars 1732, à Rohrau, à 100 kilomètres à l’Est de Vienne.

Vers l’âge de 6 ans, un cousin de son père, remarquant ses dispositions musicales, l’emmène à Hainburg où, enfant de chœur, il apprend, à chanter et à jouer différents instruments.

De 1740 à 1749, il est petit chanteur à la maîtrise de la cathédrale Saint-Étienne de Vienne.

 

La maison natale de Haydn.JPG

Il en est chassé à 17 ans après que sa voix eut mué, et subsiste alors en donnant des leçons, et en jouant du violon ou de l'orgue.

Vers 1753, il devient le secrétaire et l’élève du compositeur Porpora qui l’introduit dans les milieux aristocratiques.

Pendant cette période, il se forme principalement en autodidacte en étudiant les œuvres de C.P.E. Bach, ainsi que le traité d’écriture Gradus ad Parnassum  de Johann Joseph Fux. (Traité qui fut également l'ouvrage de référence dans la formation musicale de Mozart et de Beethoven).

 

C’est en  1757 que Haydn compose ses premiers quatuors à cordes.

En 1758 ou 1759, il entre au service du comte Morzin et compose ses premières symphonies, mais on doit le licencier fin 1760 à cause de problèmes financiers.

 

Fin 1760, Joseph Haydn épouse Maria Anna Keller, la sœur de Thérèse Keller dont il était tombé amoureux en 1754 mais qui avait malencontreusement pris le voile quelques mois après.

 

1761-1790  au service des Esterhazy
1761  à Eisenstadt

Le 1er mai 1761, Haydn signe avec le prince Paul II Anton Esterházy, un contrat  le nommant vice-maître de chapelle, pour seconder le maître de chapelle Gregor Joseph Werner, avant de lui succéder à sa mort en 1766. 

Le prince Nicolas Esterhazy.JPG

Ce contrat, typique de cette époque, conférait à Haydn un statut de domestique  portant livrée et composant sur commande. Malgré cela, Haydn appréciait beaucoup ce poste où il disposait d’un orchestre lui permettant de  faire toutes les expériences qu’il désirait.

Le prince Nicolas, dit le magnifique, succéda à son frère Paul II Anton en 1762. Haydn servit ce prince pendant vingt-huit ans, jusqu'à la mort de celui-ci en 1790.

C’est  en 1761 que Haydn compose ses premiers chefs-d’œuvre symphoniques que sont les symphonies n° 6 « Le matin », n°7 « Le midi » et n° 8 « Le soir ».

Ces symphonies sont proches du concerto grosso, les instruments solistes y jouant encore un rôle important.

Pendant les années 1766 à 1774, il compose dans le style Sturm und Drang  quelques unes de ses plus belles symphonies dont les symphonies n°44 « Funèbre »,  n°45 « Les Adieux »,  n°48 « Marie-Thérèse » (en hommage à l’impératrice),  n°49 « La Passion ».

Pendant cette même période, il compose, de 1770 à 1772, 3 séries de 6 quatuors : opus 9, 17 et 20, dans lesquels il développe la forme sonate, marquant ainsi la naissance du quatuor classique.

1769  à Esterhaza

En 1769, Haydn s’installe avec ses musiciens au château d’Esterhaza où il restera jusqu’en 1790.

Haydn avait un comportement protecteur vis-à-vis de ses musiciens qui l’appelaient familièrement « papa Haydn », terme affectueux qu'adopta également Mozart. Ce caractère protecteur est parfaitement illustré par l’anecdote de la symphonie des Adieux.

 

L'anecdote de la symphonie des Adieux (1772) 

Haydn ayant voulu signifier au prince que ses musiciens étaient fatigués et avaient besoin de repos, mit ainsi en scène l’exécution de sa symphonie « des adieux » : Pendant le dernier mouvement, les musiciens cessaient de jouer un par un et quittaient la scène ne laissant à la fin que le chef d'orchestre et le premier violon pour terminer l'œuvre.

En voici une amusante reconstitution au concert du nouvel an de Vienne en 2009.

  

 

Le château d’Esterhaza.JPG

Pour assouvir la passion du prince Nicolas pour le  baryton,  Haydn écrivit de nombreuses œuvres pour cet instrument,  dont 126 trios pour baryton, alto et violoncelle entre 1765 et 1778.

 

Le prince Nicolas Esterhazy  s’étant pris de passion, après le baryton,  pour l’opéra italien, Haydn  connut de 1766 à 1784 une période fébrile consacrée à cet art, composant une douzaine d’opéras dont « l'Apothicaire » (1768), « L'infidélité déjouée » (1773),  « La Vera Costanza » (1779),  « Armida » (1783),  qu’il exécutait  en alternance avec de nombreux  opéras de ses contemporains.

 

Malheureux en ménage, Haydn  se consola avec la chanteuse Luigia Polzelli arrivée à Esterhaza en 1779, relation amoureuse qui dura jusqu’en 1790.

Haydn et Mozart

En 1784, ou peut-être dès 1782,  Haydn rencontre Mozart, avec qui il se lie d’amitié. En 1785, ce dernier, inspiré par les quatuors russes de 1781, dédiera à Haydn six quatuors.

Haydn dirigeant un quatuor..pg.JPG

Mozart avait une grande admiration pour Haydn et dit un jour de lui : « Personne ne peut comme Haydn tout faire, badiner et bouleverser, provoquer le rire et la profonde émotion. »

En 1785, à la suite de Mozart, Haydn entre en  franc-maçonnerie, ordre très florissant à cette époque. Contrairement à Mozart, il ne dépassera pas le grade d’apprenti, et ceci influencera peu son œuvre. C’est toutefois pour les concerts de la Loge Olympique (loge maçonnique parisienne) que Haydn compose en 1785-1786 ses six symphonies parisiennes n° 82 à 87, parmi lesquelles :
la (1786), la n° 83 « La Poule » (1785) et la n° 85 « La Reine de France » (1785-1786).

Haydn apprendra la mort de Mozart pendant son premier séjour à Londres, et en sera très affecté.

 

De 1788 à 1790,  Haydn compose 18 autres quatuors : op 51(6), op 54(3), op 55(3), op 64(6).

 

1791-1795  Voyages à Londres

 

Après la mort du prince Nicolas le magnifique en 1790, Haydn âgé de 58 ans quitta son pays pour la première fois pour se rendre à Londres. Il y resta de janvier 1791 à  juillet 1792 et y écrivit, entre autres, ses six premières Symphonies londoniennes (n° 93 à 98). Ce premier voyage à Londres fut un triomphe artistique et personnel : Haydn fut acclamé lors de nombreux concerts, reçut le titre de docteur « honoris causa » décerné par l'université d'Oxford et fut reçu par la famille royale.

A son retour, il fit la connaissance du jeune Beethoven à qui il donna des leçons pendant l’année 1793.

Haydn fit un deuxième voyage à Londres de janvier 1794 à août 1795, qui lui valut le même triomphe, et au cours duquel il  donna entre autres ses six dernières Symphonies londoniennes (n° 99 à 104).

 

1795-1809 Les dernières années à Vienne

 

Haydn en 1799.jpg

Revenu définitivement à Vienne en 1795, Haydn reprit la direction de la chapelle d’Eisenstadt au service du nouveau prince Esterhazy, Nicolas II. Mais il était alors beaucoup plus libre, n’étant tenu à produire qu’une messe par an, ce qui lui permit de composer ce qu'il voulait, en particulier ses derniers quatuors à cordes (les 6 quatuors à cordes op 76 « Erdody » et les 2 quatuors op 77 « Lobkowitz »)  et ses 2 magnifiques oratorios que sont (en 1798) et les saisons (en 1801).

 Haydn était alors considéré comme le plus grand compositeur vivant. Jusqu’en 1803, il dirigea de nombreux concerts, dont certains avec Beethoven.

 

Dernière apparition de Haydn à Vienne en 1808.JPG

 

À partir de 1804, Haydn très affaibli cessa de composer et ne quitta quasiment plus sa maison de Gumpendorf  dans la banlieue de Vienne, jusqu’à sa mort en 1809.

 

Les plus belles oeuvres de Haydn sont ICI

Voir aussi la fiche compositeur.

 


 

 

 

 

MOZART

 (1756-1791)

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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) est considéré comme le plus grand génie musical de tous les temps.

Dès son plus jeune âge, il se fait connaitre dans toute l'Europe. Ses nombreux voyages le familiarisent avec les diverses formes musicales présentes à l’époque et lui permettront de réaliser ainsi la synthèse des influences française, allemande et italienne. Il excelle dans tous les genres : opéra, symphonies, concertos …

 

La jeunesse

Mozart en trio avec son père et sa sœur..JPG

 

Mozart est né le 27 janvier 1756. Son père était compositeur et violoniste, maitre de chapelle auprès du prince-archevêque de Salzbourg.

Il se révéla rapidement un enfant prodige, en jouant du clavicorde dès l’âge de 4 ans et composant ses premiers menuets à 5 ans.

Sa sœur Nannerl, de 5 ans son ainée,  était elle-même une jeune prodige du clavecin.

 

C’est ainsi que dès 1762, alors que Mozart avait 6 ans et sa sœur 11, leur père Léopold décida d’exploiter leurs dons et entreprit de les produire dans toutes les capitales d’Europe.

 

 


Wolfgang et Nannerl en 1763.JPG

Nannerl

Maria Anna, dite Nannerl, la sœur de Wolfgang Amadeus, mérite qu’on lui consacre quelques mots.

Malgré ses talents de virtuose au clavecin, elle vécut toujours dans l’ombre de son frère, et ne put plus dès 1769, accompagner son frère dans ses voyages du fait qu’elle n’était plus une enfant.

Sa qualité de femme devait l’empêcher de poursuivre sa vie de musicienne, et lui faire renoncer à ses talents de claveciniste et de compositrice.

Totalement soumise à la volonté de son père, elle dut renoncer à épouser l’homme qu’elle aimait pour épouser le riche magistrat qu’il lui imposa, et dont elle eut 3 enfants.

Après la mort de son mari en 1801, elle retourna à Salzbourg avec ses  enfants et petits enfants, où elle finit sa vie comme professeur de musique.

(Voir le beau film de René Féret :« Nannerl, la sœur de Mozart »).

 

Les voyages du jeune Mozart

Après avoir été présentés à la cour du prince électeur de Bavière à Munich en janvier 1762, les deux enfants prodiges furent invités cette même année à la cour impériale de Vienne, où ils purent rencontrer la jeune Marie-Antoinette,  future reine de France, alors âgée de 7 ans.

 

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En 1763, la famille Mozart entreprit une tournée de concert qui, après de nombreuses étapes, les amena jusqu’à Paris où ils restèrent 6 mois. En avril 1764 ils arrivèrent à Londres où Mozart rencontra J.Ch. Bach qui eut une grande influence sur lui.

En 1766, les Mozart se rendirent en Hollande, puis retournèrent à Paris par Lille et rentrèrent à Salzbourg en passant par la Suisse et Munich.

 

En 1769, Léopold décida d’entreprendre un voyage en Italie, qui les mena à Vérone, Mantoue, Rome, Bologne, Florence, Milan puis retour à Salzbourg en 1771.

C’est au cours de ce voyage que Mozart écrivit de mémoire, après deux auditions, la partition du célèbre Miserere d’Allegri, que le Vatican interdisait de recopier. Loin de l’en blâmer, le pape le fit chevalier.

Mozart retourna 2 fois  à Milan en octobre, puis en décembre 1772.

En aout 1777, il repartit, cette fois avec sa mère,  pour un voyage qui le mena à Munich, à Augsbourg puis à Mannheim où il tomba amoureux d’Aloysia Weber. Il partit ensuite à Paris où il rencontra le succès avec sa symphonie en ré dite « parisienne », mais sa mère mourut en  juillet 1778, et il revint à Salzbourg où l’attendait la charge d’organiste de la cour et de la cathédrale.

 

La maturité
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En 1781, le succès remporté par son opéra « Idoménée, roi de Crête » à Munich le décide à rompre définitivement avec Salzbourg et à s’installer à Vienne comme musicien indépendant.

C’est là que,  déçu (ou rejeté ?) par Aloysia Weber, il épouse en 1782 la sœur de celle-ci, Constance, moins frivole.


C’est aussi en 1782 que Mozart écrit son premier Singspiel (opéra comique allemand) « L’enlèvement au sérail » qui obtient un franc succès.

 

A Vienne, Mozart se lie d’amitié avec Joseph Haydn, à qui il dédicacera plus tard (de 1782 à 1785) 6 quatuors. Haydn rendit bien à Mozart l’admiration qu’il lui portait puisqu’il dit un jour à Léopold : « Devant Dieu et en tant qu’honnête homme, votre fils est le plus grand compositeur que je connaisse soit personnellement ou de réputation. »

 

En décembre 1784, Mozart entre en franc-maçonnerie (suivi par son ami Haydn deux mois plus tard) ce qui  a certainement eu une grande influence sur son œuvre. (Notons que dans le fameux film «Amadeus » de Milos Forman, aucune mention, ni même aucune allusion n’est faite à l’appartenance de Mozart à la  franc-maçonnerie, ce qui remet sérieusement en cause la crédibilité de ce film).

L’engagement de Mozart dans la franc-maçonnerie apparait très clairement dans son œuvre avec son opéra  «La flûte enchantée » ainsi que d’autres œuvres telles que  l’ode funèbre maçonnique K477 (1785) ou  les cantates maçonniques K619 et K623 (1791).

 

En 1786, Mozart rencontre Lorenzo da Ponte, poète, librettiste et aventurier. C’est le début d’une collaboration de plusieurs années qui voit naître trois opéras immortels que sont les noces de Figaro (en 1786), Don Giovanni (en 1787) et Cosi fan tutte (en 1790).

 

C’est pendant les 6 dernières années de sa vie, de 1785 à 1791,  que Mozart produit ses plus beaux chefs-d’œuvre, outre les opéras précédemment cités :

Les symphonies n°38, 39, 40 et 41.

Le

Les concertos pour piano n°20 à 27

Les opéras : la clémence de Titus ,  .

En musique sacrée : L’Ave Verum Corpus,  le  qu’il n’a pas eu  le temps de terminer. (C’est son élève Süssmayer qui le terminera après sa mort).

 

La mort de Mozart et ses légendes

Mozart meurt à moins de 36 ans, le 5 décembre 1791. Les circonstances de sa mort ont fait l’objet de nombreuses thèses, dont celle d’un empoisonnement commandité par son concurrent Salieri, hypothèse reprise par le film «Amadeus » de Milos Forman, toujours aussi peu crédible.

L’hypothèse la plus probable retenue aujourd’hui est toute autre : En effet, à la lumière des correspondances de Mozart et de sa  famille, et des symptômes rapportés,  les médecins d’aujourd’hui diagnostiquent une fièvre rhumatismale à l’origine de son décès. Cette maladie survient  à la suite d’une angine non soignée due à un streptocoque (les antibiotiques n’existaient pas alors).

 

Par ailleurs, il a été raconté qu’à cause du mauvais temps, son cortège funèbre se serait dispersé avant d’arriver au cimetière où son corps aurait été jeté dans une fosse commune. En réalité, conformément aux règlements en vigueur, et comme la quasi majorité des classes moyennes de Vienne,  il aurait été  mis  dans un caveau, effectivement commun, destiné à recueillir les corps des personnes décédées en hiver, la terre étant gelée.

Quoiqu’il en soit, on n’a jamais retrouvé la tombe de Mozart.

 

Les plus belles oeuvres de Mozart sont ICI

Voir aussi la fiche compositeur et une biographie plus complète sur Wikipedia
.

 


 

 

 

 

BEETHOVEN

 (1770-1827)

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Ludwig van Beethoven marque l’apogée de la période classique et le début du romantisme. Il portera à la perfection ses genres de prédilection tels que la sonate, le quatuor,  le concerto, la symphonie. Il réussira moins dans la musique vocale.

Il a été l’un des premiers musiciens indépendants, libre d’écrire ce qu’il veut quand il veut.

 

La jeunesse à Bonn de 1770 à 1792

 

   L. van Beethoven est né le 16 décembre 1770 à Bonn, en Allemagne, d’une famille de musiciens. Son père alcoolique le met au clavier dès l’âge de 4 ans. Il le produit sur la scène à Cologne dès l’âge de 8 ans, et lui fait entreprendre une tournée de concerts en Hollande en 1781, à l’âge de 11 ans.

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Beethoven  compose dès l’âge de 12 ans, et  publie ses premières œuvres en 1783.

En 1784, son professeur Christian Gottlob Neefe en fait son adjoint comme organiste de la cour.

En 1787, l'Électeur Max-Franz, conseillé par son chambellan, le comte Waldstein, envoie Beethoven à Vienne pour lui permettre de compléter ses études musicales. C’est là qu’il rencontre Mozart qui aurait dit de lui : «Ce jeune homme fera parler de lui ».

Cette même année,  le décès de sa mère et l'incapacité de son père alcoolique  l’obligent  à rentrer pour s’occuper de ses jeunes frères.

 

1792-1802 Les débuts à Vienne

 

En 1792, Beethoven rencontre Haydn de passage à Bonn, et le  rejoint à Vienne quelques mois plus tard  pour y devenir son élève. En fait, il profitera peu des leçons de Haydn mais travaillera avec plusieurs autres compositeurs tels que J. Schenk, auteur à succès de nombreux singspiels, Albrechtberger pour le contrepoint et Antonio Salieri pour l’art vocal.

A Vienne, il est apprécié pour son talent de pianiste et d'improvisateur, et est reçu dans les grandes familles viennoises : il est,  de 1793 à 1796, l'hôte du prince Lichnowsky. Il sera plus tard, l’hôte de la comtesse Erdödy (1802, puis 1808-1809) et deviendra l'intime de la famille von Brunswick, dont les jeunes filles furent ses élèves.

1799 voit la naissance de son premier chef-d’œuvre, la sonate pour piano n° 8, « Pathétique », op 13.

En 1801  il dédicace la , « Clair de lune », op 27  à  Giulietta Guicciardi dont il était alors très amoureux.

 

Partition manuscrite de la sonate « clair de lune » (3ème mvt).JPG

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Le Testament de Heiligenstadt

La  surdité de Beethoven a commencé à se manifester en 1796 et n’a cessé de s’aggraver jusqu’en 1819 où il ne pouvait plus communiquer qu’avec des « carnets de conversation ».

Le texte ici : Testament de Heiligenstadt-1.jpg

   En octobre 1802, Beethoven rédige une lettre adressée à ses 2 frères,  dénommée le « Testament d’Heiligenstadt », dans laquelle  il exprime son désespoir et explique pourquoi il s’isole de plus en plus de la société. Ce document a été trouvé chez Beethoven après sa mort, aux côtés de la « lettre à l’immortelle bien-aimée ».

Il surmonte finalement cette crise et décide de « prendre le destin à la gorge ». Il commence alors une période de création intense qui va durer jusqu’en 1812, pendant laquelle il produit la plus grande partie de ses œuvres célèbres.

 

La maturité de 1803 à 1812

 

Beethoven en 1804.JPG

En 1803-1804, il compose sa troisième Symphonie « Héroïque », qui sera donnée en première audition  publique à Vienne en 1805 sous la direction du compositeur; elle est dédiée à son mécène le  prince Lobkowitz.  Beethoven l’avait initialement dédiée à Bonaparte, qui incarnait à ses yeux le monde nouveau  qui venait de naître avec la Révolution,  puis il raya la dédicace lorsqu’il apprit le couronnement de Napoléon, pour la remplacer par le titre « Sinfonia Eroica ».

Pendant les années 1803 à 1805, il compose également la « À Kreutzer » opus 47, les sonates pour piano n°21 « Waldstein » et 23 « Appassionata », le 3e concerto pour piano.

1805 voit les premières représentations, sans succès,  de son unique opéra « Fidelio », qu’il remaniera en 1806 puis en 1814.

En 1806, il quitte son mécène le prince Carl Lichnowsky après une violente querelle. Celui-ci voulait lui imposer de jouer du piano devant des officiers français d’occupation stationnés dans son château. Beethoven envoie alors au prince un billet rédigé dans ces termes :

 «  Prince, ce que vous êtes, vous l’êtes par le hasard de la naissance. Ce que je suis, je le suis par moi. Des princes, il y en a et il y en aura encore des milliers. Il n’y a qu’un Beethoven. »

 

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Cette même année, il vécut une grande passion avec Thérèse von Brunswick,  qui faillit aboutir, car il y eut fiançailles; mais en 1809, ce fut la rupture sans qu’on n’ait jamais su qui en était à l’origine.

 

Les années 1806 à 1808 sont les plus fertiles de sa vie créatrice : Il compose alors les 3 quatuors Razumovski (1806), le concerto pour violon (1806), le 4e concerto pour piano (1807), la 4e symphonie en 1807, la 5e symphonie  « du destin » et la 6e symphonie « pastorale » en 1808.

En 1809-1810, il compose le concerto n°5 « l'empereur », qui aurait été appelé ainsi par le compositeur J.B. Cramer, pour sa magnificence.

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En 1810, Beethoven voit échouer son projet de mariage avec Thérèse Malfatti, dédicataire de la célèbre Lettre à Élise. (en réalité « à Thérèse », le nom d’Elise résultant d’une erreur de l’éditeur de cette partition posthume). Thérèse Malfatti a peut-être aussi inspiré le cycle de Lieder « An die ferne Geliebte »  (Chants à la bien-aimée lointaine).

 

Cette période s’achève avec la composition en 1811-1812 du trio « Archiduc » et de la 7e symphonie.

 

C’est en  1812 que Beethoven rédige l’énigmatique « Lettre à l’immortelle Bien-aimée ».

La Lettre à l’immortelle Bien-aimée.

Il s’agit en fait de 3 lettres qui n’ont jamais été postées. Elles ont été écrites les 6 et 7 juillet 1812 à une femme dont Beethoven était profondément amoureux mais dont l’identité reste mystérieuse.

Le texte ici : Manuscript_BienAimee.jpg

Ces lettres ont été trouvées chez le compositeur après sa mort, en même temps que le Testament d’Heiligenstadt.

De nombreuses hypothèses existent quant à l’identité de cette bien aimée.  La plus probable concernerait  Joséphine von Brunsvik, dédicataire des Sonates n°16 et n°17 (« la tempête »). Mariée au baron Stackelberg,  elle aurait eu une fille de Beethoven, conçue en l’absence de son mari et née 9 mois après la rédaction de ces lettres.

 

Les années noires de 1813 à 1817

 

De 1813 à 1817, Beethoven traverse une période particulièrement difficile, au cours de laquelle sa surdité devient totale.

Sa situation financière se détériore du fait que les pensions de ses mécènes ne lui sont plus versées qu’épisodiquement.

Suite au décès de son frère en 1815, il  obtient la garde de son neveu Karl qui ne lui occasionne que des déceptions.

En 1816-1817, à sa surdité s’ajoutent ­ inflammation pulmonaire et  jaunisse.

 

Malgré ces déboires, Beethoven  reste au faîte de la gloire  avec en 1813,  la « Bataille de Vittoria  », œuvre de circonstance, et la reprise de son opéra « Fidelio »,  après remaniement en 1816.

 

1818-1827 la dernière période

 

Beethoven en 1823.JPG

Cette  dernière période voit un renouveau de la créativité de Beethoven avec les dernières sonates pour piano, très différentes des précédentes et en avance sur leur temps, ainsi que les variations Diabelli que certains ont comparées en importance aux variations Goldberg de Bach.         

 Il compose alors ses plus grandes œuvres : La (de 1819 à 1823), la avec choeurs (1824) dont le thème final a été adopté par l’Europe pour son hymne, les 6 derniers quatuors à cordes entre 1824 et 1827.

 

Funérailles de Beethoven, par Franz Stober.JPG

Beethoven meurt le 26 mars 1827, accompagné dans son agonie par un violent orage.

 Contrairement à Mozart, Beethoven eut droit à des obsèques grandioses. Il fut accompagné au tombeau par un cortège de plusieurs milliers de personnes.

 

 

Les plus belles oeuvres de Beethoven sont ICI

Voir aussi la fiche compositeur.

 


 

 

AUTRES COMPOSITEURS

 

 

 

C.P.E. BACH
(1714-1788)

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Carl Philip Emanuel Bach est né à Weimar en 1714. C'est le 5e enfant, et le 2e fils survivant, de Jean-Sébastien Bach.

En 1738, il est employé comme claveciniste par le prince héritier de Prusse qu'il suit à Potsdam lorsque celui-ci devient en 1740, l'empereur Frédéric II. Il y restera jusqu'en 1767. Il succède alors à G.F. Telemann, qui était son parrain, comme directeur de la musique des églises de Hambourg, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort.

 

C.P.E. Bach a composé de nombreuses symphonies, concertos et sonates. Il fait le lien entre le style baroque de son père Jean-Sébastien Bach, et le style classique de Haydn et Mozart, et est considéré comme l’initiateur de la musique instrumentale moderne.

Son traité : « Essai sur la véritable manière de jouer des instruments à clavier », est considéré comme essentiel pour interpréter la musique instrumentale du 18ème siècle.

C.P.E. Bach est mort à Hambourg en 1788.

 

 Pour en savoir plus : Une biographie complète sur Larousse.fr

 

Principales œuvres de CPE Bach

 

Pièces pour clavecin

   Sonates prussiennes (1742)
   Sonates de Wurtemberg (1744)
 
 Concertos
   6 Concertos pour clavecin Wq 43
   4 Concertos pour flûte Wq 166, 167, 168, 169
   2 Concertos pour hautbois Wq 164 et 165
   3 Concertos pour violoncelle Wq 170, 171, 172
 

 Symphonies
   6 symphonies Wq182  pour 2 violons, alto et basse
   4 symphonies Wq183  pour 12 instruments obligés
 

 Musique religieuse
   Magnificat

 

 

Vous trouverez la liste complète des œuvres de C.P.E. Bach sur Université du Québec.

 

 


 

J. STAMITZ
(1717-1757)

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Jan Václav Antonín Stamitz, compositeur et violoniste est né en Bohème à Nemecký Brod (aujourd'hui Havlíckuv Brod) le 17 Juin 1717.

De 1728 à 1734, il poursuit ses études au collège jésuite de Jihlava.

 En 1735, après une année passée à l'Université de Prague, il se lance dans une carrière de virtuose du violon.

En 1741 ou 1742, Stamitz s'installe à la cour de l'électeur palatin de Mannheim, où il est nommé premier violon en 1743. Il y fonde la célèbre Ecole de Mannheim qui exercera une forte influence sur Mozart. Il y crée aussi l’un des orchestres les plus réputés d’Europe, dont les effets orchestraux de crescendo et de diminuendo qui le caractérisent seront imités par de nombreux compositeurs.

Le 1er Juillet 1744, Stamitz épouse Maria Antonia Luneborn dont il a cinq enfants.

 En 1745 ou 1746, il reçoit le titre de Concertmeister, puis est nommé directeur de la musique instrumentale en 1750.

 Entre 1754 et 1755, Stamitz passe un an à Paris où il joue ses œuvres et fait connaître sa musique. Le succès qu'il y rencontre l'engage à publier à Paris ses six Trios pour orchestre, op.1 (1755) et plus tard ses symphonies.

 Stamitz retourne probablement à Mannheim autour de l'automne de 1755, où il meurt moins de deux ans plus tard à l'âge de 39 ans.

 

 Pour en savoir plus : Une biographie sur  Larousse.fr

 

Stamitz a composé des concertos pour divers instruments et de nombreuses symphonies dont il a défini le schéma en 4 mouvements qui sera repris par les compositeurs classiques.

 

Principales œuvres de Johann Stamitz

 

 

10 Trios pour orchestre dont les :
   6 Trios pour orchestre op 1 (1755)
 

 58 Symphonies dont :
   Symphonie en ré majeur, Op. 3, n°2
   Symphonie « pastorale » en ré majeur Op.4, N°2
   Symphonie en mi bémol majeur, Op. 11, n°3
   3 Symphonies « Mannheim » en sol majeur, en la majeur, en si bémol majeur.
 

 Nombreux Concertos pour violon, pour flûte, pour clavecin, pour hautbois et :
   Le concerto pour clarinette (1757) (le 1er de l'histoire de la musique)
 

 Musique religieuse

   Messe en ré

 

 

 


 

BOCCHERINI
(1743-1805)

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Luigi Boccherini est né à Lucques le 19 février 1743.

 Il étudie le violoncelle, d'abord avec son père puis avec Francesco Vanucci, maître de chapelle de Lucques.

 Dès l'âge de 13 ans, il se produit en tant que violoncelliste lors de fêtes locales.

 Fin 1757, après quelques mois d'étude à Rome, où il est reconnu comme un virtuose du violoncelle, il est engagé par le Théâtre impérial de Vienne, où il séjourne par intermittence jusqu'en 1764.

En 1764, il rentre à Lucques et accepte le poste de premier violoncelliste à la chapelle palatine.

Entre 1761 et 1766, il compose ses 6 premiers quatuors et fonde avec 3 autres musiciens le premier quatuor stable connu.

 En 1766, il entreprend, avec son ami Filippo Manfredi, une tournée de concerts qui les emmène dans le nord de l'Italie, à Vienne puis à Paris en 1767.

 Invité par l'ambassadeur d'Espagne, Boccherini se rend à Madrid où il est nommé compositeur de la chambre de l'infant Don Luis. Il conservera ce poste jusqu'en 1785.

 De 1786 à 1798, tout en restant à Madrid, Boccherini travaille pour Friedrich Wilhelm II de Prusse qui lui verse une pension.

 En 1800, toujours à Madrid, il entre au service de l'ambassadeur de France Lucien Bonaparte pour organiser ses concerts et en composer la musique.

Atteint de tuberculose, il meurt à Madrid le 28 mai 1805.

 

Luigi Boccherini était le plus grand violoncelliste de son temps.

Il est surtout connu pour sa musique de chambre et en particulier pour ses nombreux quintettes, mais il a aussi composé des concertos pour violoncelle, pour violon et pour clavecin, ainsi que des symphonies et de la musique religieuse.

 

Pour en savoir plus, 3 biographies assez différentes :

 Celle de l'encyclopédie Larousse.

 Celle de l'université du Québec.

Celle de Wikipedia.

 

Principales œuvres de Luigi Boccherini 

 

 

 Quintettes

    Quintette op. 11 n°5 (1771), dont fait partie le célèbre menuet.
 
Quintette op. 30 n°6 dit « La Musica notturna delle strade di Madrid »
 
Quintette n°4 pour guitare et cordes « Fandango »
 
Quintette n°9 pour guitare et cordes « la Ritirata di Madrid »

 

Concertos pour violoncelle :
   
Concerto pour violoncelle n°3 en ré majeur
   
Concerto pour violoncelle n°6 en ré majeur
   
Concerto pour violoncelle n°7 en sol majeur
    
Concerto pour violoncelle n°9 en si b majeur
    
Concerto pour violoncelle n°11 en do majeur
 

Symphonies :
   
Symphonie n°3 opus 12 n°3
   
Symphonie n°5 opus 12 n°5
   
Symphonie n°9 opus 35 n°3
   
Symphonie n°15 opus 37 n°3
 
 Musique religieuse
   
Stabat Mater

 

 

Vous trouverez la liste complète des œuvres de Boccherini sur  UQuebec : Catalogue de l'oeuvre de Boccherini.

 

 

 


 

CLEMENTI
(1752-1832)

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Muzio Clementi est né à Rome le 23 janvier 1752.

 Adolescent, il débute comme organiste dans une petite église de Rome.

 En 1766, il est remarqué par un gentleman anglais, Peter Beckford, qui l'emploie comme « pianiste à résidence » dans sa propriété du Dorsetshire (Angleterre), où il étudie le clavecin pendant 7 ans.

 En 1774, il s'installe à Londres où il mène une carrière de pianiste et de chef d'orchestre.

 Il voit sa célébrité s'affirmer en 1779, avec la publication de ses 6 sonates op.2.

 En 1780, il entreprend une première tournée de pianiste qui l'amène à jouer à Paris devant Marie-Antoinette, et à se confronter à Mozart à Vienne, en janvier 1782, lors d'un mémorable duel au piano.

 Il revient à Londres en 1785 où, outre son activité pédagogique, il se consacre à sa carrière de pianiste et à la composition.

 En 1798, Clementi crée la « Longman, Clementi & Co », société d'édition musicale et de manufacture de piano.

 En 1802, il repart pour une tournée de 8 ans à l'étranger où il se produit comme soliste, mais aussi comme enseignant.

 Au cours de cette tournée, il obtient en 1807, les droits d'édition de toute la musique de Beethoven.

 De retour à Londres en 1810, il partage son temps entre la composition, sa fabrique de pianos et la direction d'orchestre. Il participe en 1813 à la fondation de la Royal Philarmonic Society dont il devient le directeur.

 De 1817 à 1826, il fait encore plusieurs tournées en Europe.

 Clementi meurt à Evesham (Worcestershire) le 10 mars 1832. Il eut des obsèques nationales et fut enterré à Westminster Abbey.

Clementi est le 1er grand compositeur pour le piano : Il est le trait d’union entre le baroque de Scarlatti et le romantisme de Beethoven, et ses sonates ont probablement influencé ce dernier. Son « Gradus ad Parnassum » qui comportait 100 études a été une œuvre majeure de l’enseignement du piano au 19ème siècle.

 

Pour en savoir plus : Une biographie complète sur Larousse.fr

 

Principales œuvres de Muzio Clementi

 

 

 Près de 110 sonates
 dont une soixantaine pour piano seul.

 
 12 sonatines pour piano op.36, op.37 & op.38.
 3 Sonates pour piano, flûte et violoncelle op.21
 3 Trios pour piano, flûte et violoncelle op.22
 2 symphonies (et 4 autres qui ont été reconstituées dans les années 1970).

 
 Œuvres didactiques :
   Le « Gradus ad Parnassum » op.44 (1817,1819, 1826) : 3 volumes contenant 100 exercices pour développer la technique pianistique.
  24 préludes et exercices (1790)
  Méthode pour le piano forte op.42 et 43 (1801)

 

 

  Vous trouverez la liste complète des œuvres de Clementi sur  Wikipedia.

 

 

 

Leopold Mozart (1719-1787)

 

Leopold Mozart est né le 14 novembre 1719 à Augsbourg (aujourd'hui en Allemagne) et mort le 28 mai 1787, à Salzbourg (aujourd'hui en Autriche).

Surtout connu comme père et professeur de Wolfgang Amadeus Mozart, il était célèbre à son époque pour sa méthode de violon écrite en 1756, année de la naissance de Wolfgang.

En 1743, il devient quatrième violon de la chapelle du prince-archevêque de Salzbourg, puis en 1757, compositeur de la cour et de la Chambre et enfin, vice-maître de chapelle en 1763.

Il assure l'éducation musicale de ses deux enfants Maria Anna dite Nannerl et Wolfgang, qu’il exhibe en concert dans toute l’Europe.

Parmi ses 550 œuvres, certaines font preuve d’une certaine originalité en y introduisant des bruits de la nature, comme dans la « Symphonie de chasse » où il utilise des coups de fusil et des aboiements de chiens, la « Promenade musicale en traîneau » avec grelots et hennissements de cheval, la suite « Mariage paysan »avec des cris, des sifflets et de la vielle à roue.

Il semblerait qu’on lui ait attribué à tort la « Symphonie des jouets », car on a retrouvé dans un couvent un manuscrit de cette symphonie signé « Père Edmund Angerer ».

 

 

 

Johann Christian Bach (1728-1800)

 

Johann Christian Bach est né le 5 septembre 1735 à Leipzig et mort le 1er janvier 1782 à Londres.

C’est le dix-huitième et dernier fils de Jean-Sébastien Bach.

Il est surnommé le « Bach de Milan » et le « Bach de Londres », car il a vécu en Italie de 1755 à 1762, puis à Londres de 1762 à 1772.

Pendant sa période italienne, il se convertit au catholicisme et est nommé second organiste de la cathédrale de Milan. Il rencontre le succès avec ses opéras joués à Turin et à Naples.

En 1762, il est engagé par le King's Theatre de Londres puis comme maître de musique de la reine Sophie-Charlotte.

En 1764, il rencontre le jeune Mozart alors âgé de seulement 8 ans, en visite à Londres.

Il se rend à Mannheim en 1772, puis en 1776 où il écrit des opéras pour le théâtre de la ville.

En 1778, il reçoit une commande de Paris pour un opéra : « Amadis de Gaule », qui n’aura pas de succès.

Ses dernières années sont peu glorieuses : il meurt à Londres, accablé de dettes.

 

Johann Christian Bach fut un des premiers claviéristes à jouer du piano-forte et à composer pour ce nouvel instrument. Son catalogue compte environ 360 œuvres, comprenant opéras, musique sacrée, musique pour clavier, musique de chambre, symphonies et concertos.

 

Quelques œuvres de J.C. Bach

 

 

On trouvera une biographie plus complète sur Wikipédia.

 

 

 

Antonio Salieri (1750-1825)

 

Antonio Salieri est né le 18 août 1750 à Legnago dans la province de Vérone et mort le 7 mai 1825 à Vienne.

En 1774, il est nommé compositeur de la cour et directeur de l'opéra italien, puis en 1788, maître de chapelle de l'empereur, assurant ainsi la direction de la musique à la Cour.

Compositeur de nombreux opéras, dont certains à succès, il est l'ami de Gluck et de Haydn et a pour élèves, entre autres, Beethoven, Schubert, Meyerbeer et le tout jeune Liszt.

Après avoir quitté la charge de compositeur à la cour impériale en 1792, il se consacre presque entièrement à la composition de musique religieuse, dont un Te Deum et un Requiem.

La rumeur accusant Salieri d'avoir organisé la mort de Mozart s’est avérée totalement fausse. Loin d’être jaloux de Mozart, il en reconnut comme Haydn le génie et s'évertua à en faire connaître la musique. Il fut par ailleurs professeur de son fils Franz Xaver Mozart.

 

Quelques œuvres d’Antonio Salieri :

 

 

Opéras : « L'Europa riconosciuta » (1778), « Les Danaïdes » (1784), « La grotta di Trofonio » (1785), « Tarare » (1787),  « Axur Re d'Ormus » (1788), «Il mondo alla rovescia » (1795).

Musique sacrée : Te Deum, Requiem

Autres : 26 Variations sur La folia di Spagna (1815)

 

 

On trouvera une biographie plus complète sur Wikipédia.

 

 

 

Anton Reicha (1770-1836)

 

Anton Reicha est né à Prague le 26 février 1770 et mort à Paris le 28 mai 1836.

Orphelin de bonne heure, il est élevé par son oncle à Bonn où il se lie d’amitié avec le jeune Ludwig van Beethoven.

Après l’occupation de la Rhénanie par l’armée française, il s’installe à Hambourg, à Paris puis à Vienne où il côtoie Haydn et Beethoven et se forme auprès de Salieri. Mais c'est à Paris où il se fixe en 1808 qu’il fait l'essentiel de sa carrière, ayant parmi ses élèves Berlioz, Liszt, Gounod et César Franck.

Il est nommé professeur de composition au conservatoire en 1818 et est naturalisé français en 1829.

Reicha a composé dans tous les genres et est connu pour avoir inventé le genre du quintette à vent (flûte, hautbois, clarinette, cor et basson) : il en a écrit 24.

Il est aussi le premier à avoir décrit la forme sonate, sous le nom de « grande coupe binaire ».

 

La coupe, en musique, désigne la disposition des parties dont se compose un morceau. On distingue la coupe binaire et la coupe ternaire, qui divisent la composition musicale en deux ou en trois parties, la coupe du rondo dans laquelle un motif exposé au début réapparait tel quel ou légèrement modifié tout au long du morceau, la coupe libre dans laquelle s'enchainent les idées sans aucune forme particulière. (réf. Encyclopédie musicale d'A-E Choron, 1838)

 

Quelques œuvres d’Antoine Reicha

 

 

Trente-six fugues pour piano (1803)

Symphonie n°3 en fa majeur (1808)

Requiem (1809)

Quintette à vent op.88 n°2 (1812)

 

 

On trouvera une biographie plus complète et la liste de ses œuvres sur Musicologie

 

 

 

Hélène de Montgeroult (1764-1836)

 

Hélène de Montgeroult est née le 2 mars 1764 à Lyon et morte le 20 mai 1836 à Florence.

Compositrice, pianiste et pédagogue, elle est reconnue comme étant une des meilleures interprètes de piano-forte et improvisatrices de son temps.

Élève de Dussek et de Clémenti, elle est nommée professeur de piano au Conservatoire en 1795. Il faudra attendre 50 ans et Louise Farrenc pour qu'une femme reçoive une telle promotion.

Hélène de Montgeroult est considérée comme un pont entre classicisme et romantisme.

Elle compose de nombreuses pièces pour piano dont le « Cours complet pour l'enseignement du pianoforte » reste son œuvre la plus monumentale (972 exercices et 114 études progressives). Cet ouvrage montre aussi que le piano romantique était déjà présent à Paris sous la Révolution et l’Empire, bien avant l’essor de Mendelssohn et de Schumann.

 

Quelques œuvres d’Hélène de Montgeroult

 

 

On trouvera une biographie plus complète sur Wikipédia.

 

 

 

Les compositeurs de la révolution Française

 

F.-J. Gossec (1734-1829)

François-Joseph Gossec a fait connaître Stamitz et Haydn en France et  a écrit lui-même une soixantaine de symphonies, ainsi qu’une vingtaine d’opéras et de la musique de chambre.

Il écrivit aussi des compositions en l’honneur de la révolution, dont la version définitive de la Marseillaise.

 

 

E.-N. Mehul (1763-1817)

Etienne-Nicolas Méhul est surtout connu pour ses hymnes et cantates révolutionnaires, dont le fameux chant du départ sur un poème de Marie-Joseph Chénier, mais il composa aussi 4 symphonies, des œuvres religieuses et des opéras.

Ecoutez (début)

 

 

J.-F. Lesueur (1760-1837)

Jean-François Lesueur a eu entre autres élèves Hector Berlioz, Charles Gounod et Ambroise Thomas.

 Il écrivit des messes, des oratorios, des hymnes et des chants révolutionnaires.

Ses œuvres théâtrales « La caverne » (1713) et « Ossian ou les bardes » (1804) obtinrent un grand succès.

Son  style héroïque et grandiose et son orchestre fastueux influencèrent Berlioz.

 

 

L. Cherubini (1760-1842)

Luigi Cherubini est surtout connu pour ses opéras dont son chef d’œuvre « Médée »  que Brahms a défini comme « le sommet de la musique dramatique », mais aussi pour ses 6 quatuors à cordes et ses grandes compositions religieuses telles que les messes solennelles en ré mineur (1811) et en do majeur (1816), les messes de requiem en do mineur (1816) et en ré mineur(1836) et la messe du sacre en sol (1825).

 

 

 

Joseph Bologne, Chevalier de Saint-Georges (1745-1799)

Fils d’une esclave d’origine sénégalaise et d’un planteur noble, Joseph Bologne, plus connu sous le nom de « chevalier de Saint-Georges » et souvent appelé le « Mozart noir », est né à Baillif en Guadeloupe le 25 décembre 1745.

Compositeur, violoniste, chef d'orchestre, mais aussi escrimeur, il participe activement à la Révolution française et s’engage au sein de l'armée de la République.

Il devient le musicien favori ainsi que le précepteur de musique de la reine Marie-Antoinette qui assiste à nombre de ses concerts. Il commande à Haydn ses six symphonies parisiennes dont il dirige la création au palais des Tuileries en présence de la souveraine. Celle-ci décide de le nommer directeur de l’Opéra royal mais elle doit renoncer, après que cette décision ait déclenché une violente polémique d’ordre raciste.

Devenu un proche du Duc d’Orléans, il entre en franc-maçonnerie, ce qui en fait le premier franc-maçon à la peau noire.

Mozart qui séjournait à Paris en 1778 a tout fait pour éviter ce compositeur noir. Il a notamment refusé d’aller jouer pour le « Concert des amateurs », le meilleur ensemble musical d'Europe, que dirigeait le « Nègre des Lumières ».

Joseph Bologne meurt de maladie en pleine gloire à Paris le 10 juin 1799. Une deuxième mort frappe son œuvre en 1802. Au rétablissement de l’esclavage, ses pièces sont simplement chassées du répertoire.

 

Son œuvre comprend des quatuors à cordes, une dizaine de symphonies dont sa symphonie opus 11, no 2 (1780), autant de concertos pour violon en trois mouvements dont son concerto pour violon opus 5, n° 2 (1775) , ainsi que des opéras dont « L’amant anonyme »(1780).

 

On trouvera une biographie et le catalogue de ses œuvres sur Musicologie
et un article intéressant sur projecteurtv

 

 

 

L’opéra comique français

 

L’opéra comique français est principalement représenté par ses créateurs que sont Philidor, Monsigny  et Gretry.

 

F.A. Philidor (1726-1795)

François André Philidor, connu par ailleurs pour ses talents de joueur d’échecs pour lesquels il écrivit une « Analyse des échecs »,  composa une vingtaine d’opéras comiques dont «  Blaise le savetier » (1759), « Le soldat magicien » (1760), « Sancho Pança » (1762), « Le sorcier » (1764), « Tom Jones » (1765), « Les femmes vengées » (1775).

Il écrivit également des opéras serie, un Te Deum, un Requiem (pour la mort de Rameau), des quatuors et des pièces vocales.

 

P.-A. Monsigny (1729-1817)

Ce sont les représentations de « La Serva Padrona » de Pergolèse qui décidèrent en 1749 Pierre-Alexandre Monsigny à reprendre ses études musicales, alors qu’il était Chambellan du duc d’Orléans.

Ses principales œuvres sont « Les aveux indiscrets » (son premier succès en 1759), « Le cadi dupé » (1760), « Le roi et le fermier » (1762), « Le déserteur » (son chef d’œuvre en 1769), « La belle Arsène » (1773) et « Félix ou l’enfant retrouvé » (1777).

 

A. Gretry (1741-1813)

André Ernest Modeste Grétry fit des études à Rome où il rencontra le Padre Martini et Piccinni.

Il écrivit une soixantaine d’œuvres dont les principales sont « Lucile » (1769), « Le tableau parlant » (1769), « Zémire et Azor » (1771), « Céfale et Procris » (1775), « Le jugement de Midas » (1778), « L'amant jaloux » (1778), « Richard cœur de lion » (son chef d’œuvre en 1784), « Raoul Barbe-Bleue » (1789) et « Guillaume Tell » (1791).

En 1797, il publia  un traité en 3 volumes : « Mémoires ou essais sur la musique ».

 Grétry a composé également de la musique sacrée, des quatuors, des romances et des hymnes patriotiques.

 

N. Dalayrac (1753-1809)

Nicolas Marie Dalayrac abandonna une carrière militaire pour se consacrer à la musique.

 Il est considéré comme l’héritier direct de Grétry.

Il produisit plus de 60 opéras comiques, dont son plus célèbre est « Nina ou la folle par amour ».

Dalayrac composa aussi des trios et des quatuors à cordes.

 

 

 

 

 

L’école napolitaine de l’opéra italien

 

L'École napolitaine désigne un groupe de compositeurs qui, à partir de 1650 et pour un siècle environ, dominèrent l'histoire de l'opéra italien et en marquèrent très fortement le style. Lors de la période baroque, nous y avons déjà rencontré A. Scarlatti et J.B. Pergolèse. Nous en découvrons ici quatre autres figures.

 

Tommaso Traetta (1728-1800)

est né le 30 mars 1727 à Bitonto, près de Bari et mort le 6 avril 1779 à Venise.

Tommaso Traetta peut être considéré comme le chaînon manquant entre la tragédie lyrique française et l’opéra mozartien.

Il fait ses débuts dans l'opéra à l'âge de 24 ans, avec « Farnace », qui obtient un grand succès lors de sa création à Naples.

En 1758, il devient maître de chapelle au duché de Parme, et enseigne l'art du chant aux princesses de la famille ducale.

En 1759, il reprend les livrets utilisés par Rameau pour refaire « à l’italienne » les musiques de « Hippolyte et Aricie » (« Ippolito ed Aricia ») et de « Castor et Pollux » (« I Tintaridi »). Toujours influencé par l’opéra français, il écrit pour la cour de Vienne les opéras « Armide » et « Ifigenia in Tauride » (1763).

De 1768 à 1775 il est au service de Catherine II de Russie, à Saint-Pétersbourg comme maître de chapelle et maître de musique.

 

 

 

Niccolò Piccinni (1728-1800)

est né à Bari le 16 janvier 1728 et mort à Passy le 7 mai 1800.

Installé à Rome, il y connaît un succès considérable avec entre autres son opéra « La Cecchina ossia la buona figliola » (1760), tiré d’une œuvre de Carlo Goldoni.

En 1776, il est invité à Paris par Marie-Antoinette dont il est le professeur de chant, et devient directeur du Théâtre-Italien. Il y compose six opéras français dont « Roland » (1778), sur un livret de Marmontel.

C’est en 1777, alors que Gluck vient de donner « Armide » que se déclenche la « querelle des gluckistes et des piccinnistes », envenimée par les nombreux écrits des partisans respectifs des deux compositeurs. L’opéra « Iphigénie en Tauride » (1781) de Piccinni est joué deux ans après l’œuvre homonyme de son concurrent.

Au début de la Révolution, Piccinni retourne à Naples, puis se réfugie à Venise.

Il revient en France en 1798, où il est nommé en 1800 inspecteur de l'enseignement du Conservatoire, peu avant sa mort survenue à Passy.

 

 

 

Giovanni Paisiello (1740-1816)

est né le 9 mai 1740 à Tarente, royaume de Naples, et mort le 5 juin 1816 à Naples.

C’est un des plus célèbres compositeurs d'opéra bouffe italiens de la fin du 18e siècle, dont le nombre d’opéras dépasse quatre-vingt-dix.

De 1776 à 1784 il séjourne à Saint-Pétersbourg auprès de Catherine II. C’est là qu’il fait représenter son œuvre la plus célèbre : « Le Barbier de Séville » (Il Barbiere di Siviglia, 1782), d'après Beaumarchais.

Nommé maître de chapelle par le roi Ferdinand IV de Naples, il quitte la Russie en 1784.

Parmi ses principales œuvres citons « La Meunière » (La Molinara, 1788) et « Nina ou la Folle par amour » (Nina o sia la Pazza per amore, 1789).

Au service de Napoléon à Paris de 1802 à 1804, il compose pour le sacre du nouvel empereur une Messe et un Te Deum à double chœur.

 

 

 

Domenico Cimarosa (1749-1801)

est né le 17 décembre 1749 à Aversa, royaume de Naples, et mort le 11 janvier 1801 à Venise.

Il est considéré comme le plus grand représentant italien de l'opéra bouffe de la seconde moitié du 18e siècle.

Il débute au théâtre en 1772 avec « Les Extravagances du comte » (Le Stravaganze del conte), sorte de comédie musicale.

À partir de 1780 environ, il est reconnu partout comme le rival de Paisiello et ses œuvres sont représentées dans toute l'Italie.

Parmi ses plus grands succès, citons « L'Italiana in Londra » (1779), « Cleopatra » (1789), « Les Horaces et les Curiaces » (Gli Orazi e i Curiazi, 1796), mais son œuvre la plus célèbre est « Le Mariage secret » (Il Matrimonio segreto, 1792), chef-d’œuvre qui fut bissé dans son intégralité lors de sa création devant Leopold II.

En 1787, il écrit un Requiem pour les funérailles de l'épouse de l'ambassadeur de Naples.

Sa production instrumentale plus rare comprend un concerto pour deux flûtes, quelques pièces de musique de chambre et 88 sonates pour clavecin.

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Parmi les compositeurs de l'école napolitaine, citons encore Nicola Porpora (1686-1768), Gian Francesco de Majo (1732-1770) et Niccolò Jommelli (1714-1774).

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Citons encore :

 

En Espagne :

Fernando Sor, guitariste et compositeur, né le 13 février 1778 à Barcelone, décédé le 10 juillet 1839 à Paris.

Il est sans doute le plus célèbre guitariste de l'histoire, surtout connu pour sa « Méthode pour la guitare » publiée en 1830, et  les études et diverses compositions qu'il laissa pour la guitare.
Célèbre et applaudi dans toutes les capitales, il sillonna longtemps l'Europe entière avant de se fixer  à Paris où le monde musical le surnomma le « Paganini de la guitare ».

 

 

En Autriche :

Johann Nepomuk Hummel, compositeur, pianiste et chef d’orchestre, est né à Pressburg (actuellement Bratislava en Slovaquie) le 14 novembre 1778 et mort à Weimar (Allemagne) le 17 octobre 1837.

Dès sept ans, il reçoit des cours de W.A. Mozart qui l’héberge pendant deux ans, et lui fait donner son premier concert à neuf ans. Il fut aussi l’élève de Clémenti, Salieri et Haydn.

Sa vaste production comprend des opéras, des messes, de la musique de chambre, mais il est surtout apprécié pour ses œuvres pour piano (dont 10 sonates et 8 concertos) ainsi que pour son concerto pour trompette (1803).

Sa « méthode pour l’étude du piano » (1828) fut très appréciée  pendant la première moitié du 19e  siècle.

 

 

En Bohème :

Jan Ladislav Dussek, pianiste et compositeur, né le 12 février 1760 à Cáslav (Bohème), décédé le 20 mars 1812 à Saint-Germain-en-Laye.

Maître de chapelle du prince Louis-Ferdinand de Prusse de 1804 à 1806, il finit sa vie au service de Talleyrand. Pianiste virtuose, il a laissé pour son instrument plus d'une centaine de compositions comprenant une cinquantaine d'œuvres pour piano dont les sonates « L'Adieu » op.44, « Elégie harmonique » op.61, « Retour à Paris » op.64 ou « Invocation » op.77, 15 concertos dont un concerto pour 2 pianos op.63, de la musique de chambre, un opéra « The captive of spilberg » (1798), une messe et une cantate sacrée.

 En 1796, il publia aussi une « Méthode nouvelle pour le Piano ».

 

 

En Irlande :

John Field, pianiste et compositeur, est né à Dublin le 26 juillet 1782 et mort à Moscou le 23 janvier 1837.

Il est l'un des premiers compositeurs de  nocturnes, ouvrant ainsi la voie à Chopin.

Il a essentiellement composé pour le piano, dont 7 concertos, 4 sonates et 18 nocturnes.

 

 

 

 


 

Les chefs d’œuvre marquants

de la période classique

 

 

Quelques  idées pour créer ou compléter votre discothèque classique

 

 

 

GLUCK

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Les Opéras



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Orphée et Eurydice
Iphigénie en Aulide
Iphigénie en Tauride
Armide
La rencontre imprévue

 

 

 

HAYDN

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Les concertos

Concerto pour trompette

Concerto pour violoncelle n°1

Concerto pour violoncelle n°2

Les Symphonies

 

 

n°6 « Le Matin »,
 n°7 « Le Midi »,
n°8 « Le Soir »

 

Symphonies « Sturm und drang » :

n° 44 « Funèbre »,
n° 45 « Les Adieux »,
n° 51

 

Symphonies parisiennes :

n°82 « L’ours »,
n°83 « La poule »,
n°85 « La reine de France »

 

Symphonie no 92 « Oxford »

 

Symphonies londoniennes :

n° 94 « La Surprise »

n° 96 « Le Miracle »,

n° 100 « Militaire »,

n° 101 « L’Horloge »,

n° 103 « Roulement de timbales »,

n° 104 « Londres »

 

Les oratorios

 

La Création
Les Saisons
Les 7 dernières paroles du Christ

 

La musique de chambre

 

Les 5 dernières sonates pour piano Hob.XVI 48 à 52

 

Six  quatuors à cordes op 76 dont :

n° 76  « Les Quintes »
n° 77 « L’Empereur »
n° 78 « Lever de soleil »

 

Deux quatuors à cordes « Lobkowitz », opus 77
 

 

 

 

MOZART

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La musique sacrée


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Les sonates pour piano


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Les Concertos

        

Pour piano n°9 "jeune homme",
puis n° 20 à 27 dont:
le n°20
le n°21
le n°23

Pour clarinette K622

Symphonie concertante K364

 

Les Symphonies

Symphonies n° 25, n°29, n° 35 à 41

Les Opéras

 

Idoménée
L’enlèvement au sérail
Les noces de Figaro
Don Giovanni
Cosi fan tutte
La flûte enchantée
La clémence de Titus

 

La Musique religieuse

 

        

Messe du couronnement K317
Kyrie K 341
Grande messe en ut K427
Musique funèbre maçonnique K477
Requiem K626
Ave verum corpus K618

 

Sérénades et divertissements

Petite musique de nuit  K525
Sérénade nocturne K239
Sérénade « Haffner » K250
Sérénade « Posthorn » K320
Gran Partita K361

 

La Musique pour piano

Sonates K310, K331, K457, K570, K576

Fantaisie K475.

 

La Musique de chambre

 

Les 6 quatuors à Haydn.

Quintette pour piano et vents K452

Quintettes à cordes K515, K516 et K614

Sonate pour violon K526

Quintette avec clarinette K581

 

 

 

BEETHOVEN

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Les 9 symphonies


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Les 32 sonates pour piano


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Les 10 sonates pour violon et piano


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Les 17 quatuors


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Missa solemnis


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Fidelio


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Les concertos

5 concertos pour piano dont :

Concerto pour piano n° 3
Concerto pour piano n° 4
Concerto pour piano n° 5 « L’empereur ».

 

Concerto pour violon

 

Triple concerto pour piano, violon et violoncelle

 

Les 9 symphonies

 

Dont :
La 3e « Eroica »
La 5e « du destin »
La 6e « pastorale »
La 7e « apothéose de la danse »
La 9e « ode à la joie »

 

Les 32 sonates pour piano

 

dont :
La 8e « pathétique »
La 12e  « marche funèbre »
La 14e  « clair de lune »
La 17e « la tempête »
La 21e « Waldstein »
La 23e « appassionata »
La 24e « A thérèse »
La 26e « Les adieux »
La 29e « Hammerklavier »
Les 3 dernières sonates 30, 31 et 32.

 

Les variations « Diabelli »

 

Les 10 sonates pour violon et piano

Dont :

La 5e « Printemps »
La 9e « A Kreutzer »

 

Les 17 quatuors

 

 

Dont :

Les 3 quatuors « Razumovsky » n° 7, 8 et 9.

Les derniers quatuors n°12 à 16.

La « Grande fugue » considérée comme le 17e quatuor.

 

Autres musiques de chambre

 

5 sonates pour violoncelle

7 trios avec piano dont :

Le trio n°7 « Archiduc »

3 quintettes à cordes

 

La musique religieuse

 

Missa solemnis
Messe en ut majeur
Le Christ au mont des oliviers (oratorio)

 

Les opéras

 

Fidelio

 

Ouvertures :

Fidelio, Léonore II, Léonore III, Egmont, les ruines d’Athènes

 

 

 

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A suivre =>

 

 

 


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