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Cette gravure, tirée de l’encyclopédie de Diderot, montre, dans l’atelier d’un luthier, divers instruments utilisés à l’époque baroque :

 

Luthier-encyclopedie-diderot

 

Certains de ces instruments tels les serpents, violes de gambe, violes à roue, seront amenés à disparaître. D’autres au contraire vont se pérenniser tels les instruments du quatuor à cordes (violon, alto, violoncelle et contrebasse) que les familles de facteurs  Amati, Guarnerius ou Stradivarius amènent à une perfection jamais égalée.

 

 

 

Composition de l’orchestre baroque 

 

L'orchestre est constitué de quatre familles d'instruments :

les cordes

Instruments à vents : bois

Instruments à vents : cuivres

les percussions

 

 

Orchestre baroque type

Autres instruments rencontrés dans la musique baroque. 

 

Timbales

timbales

 

 

 

 

        Cors

cors

Trompettes

trompettes

 

Trombone à coulisse

trombone

 

Serpent

serpent

Flutes

 

flutes

Hautbois

 

hautbois

Bassons

bassons

Clarinette

 

clarinette

Cornet à bouquin

cornet à bouquin

2es violons

violons2

Altos

altos

 

Violoncelles

violoncelles

Violes

basse de viole

Luth

luth

Guitare

guitare baroque

1ers violons

violons1

Clavecin

 

clavecin

Contrebasse 

contrebasse 

Clavicorde

 

clavicorde

Orgue

 

orgue

 

 

Instruments à vents

 

Instruments à vent : bois

 

Les Flûtes à bec 

 

flutes-musée de la musique 

Flûtes à bec basse, ténor, alto

(musée de la musique - Paris)

La flûte à bec est un instrument à vent de la famille des bois.

 

Comme beaucoup d'autres instruments, cette flûte se décline en plusieurs tailles.

On trouve principalement du plus aigu au plus grave, les flûtes  alto, ténor et basse.

Des flutes plus aigues et plus graves seront développées plus tard.

flute a bec contralto

 

 

 

La Flûte traversière

 

flute traversiere (vers 1700)

vers 1700 (musée de la musique - Paris)

La flûte traversière baroque comporte généralement 7 trous dont le dernier fermé par une clef. Elle évoluera plus tard avec des trous supplémentaires équipés d’autant de clefs.

La flûte traversière a été introduite dans l’orchestre au 17e siècle par Lully, puis fut employée comme instrument solo au 18e siècle, en particulier par Vivaldi (concertos) et JS Bach (sonates).



piccolo baroque

Flûte piccolo baroque.

Dans la famille des flûtes, la plus aigue est la flûte piccolo ou « petite flûte », à peu près 3 fois plus petite que la flute traversière normale. Le piccolo a été utilisé en solo par Vivaldi dans des concertos.

 

 

 

Le hautbois

 

hautbois vers 1719

Vers 1719 – (Musée tchèque de la musique-Prague)

Le hautbois est un instrument à anche double, équipé de 2 ou 3 clefs. (celles-ci  deviendront plus nombreuses par la suite).

C’est avec « L’amour malade » de Lully que le hautbois fait son apparition dans l’orchestre en 1657. Il prend de l’importance et devient un instrument soliste au début du 18e siècle  avec, entre autres, des sonates et des concertos pour hautbois écrits par

Albinoni, Vivaldi et Haendel.

 

Le hautbois d’amour est un hautbois plus grave et au son plus doux, caractérisé par son pavillon en forme de poire. Il était très apprécié par JS Bach qui l’utilisa dans ses cantates et oratorios.

 

Hautbois d'amour

Hautbois d’amour
début 17e siècle 

(Musée tchèque de la musique-Prague)

 

 

 

Le basson
La clarinette

basson autour de 1700

Autour de 1700
(Musée tchèque de la musique-Prague)

clarinettes du 18eme

1760 et 1730 - musée de la musique - Paris

Le basson peut être considéré comme la basse du hautbois. Comme lui, c’est un instrument à anche double, muni d’un nombre réduit de clés (qui deviendront plus nombreuses lors de son évolution future). Il est hérité de la douçaine que nous avons rencontrée à la Renaissance.

On trouve le basson en instrument soliste dans de nombreux concertos de Vivaldi ainsi que chez JS Bach.

La clarinette est un instrument à anche simple. Elle a été créée en 1690 à partir du chalumeau  lui-même hérité du moyen-âge.

 

Peu  utilisée à l’époque baroque (par Vivaldi et Rameau) elle sera surtout développée et utilisée à partir de la période classique, en particulier avec Mozart qui contribuera à son évolution.

 

 

 

Instruments à vent : cuivres

La trompette

 

trompette 1599
1599  (musée de la musique – Paris)

 

La trompette baroque, dépourvue de pistons,  n’émet que les harmoniques naturelles d’un son fondamental, obtenues par pression plus ou moins forte des lèvres. Ces harmoniques sont plus nombreuses dans les aigus ce qui explique que les compositeurs baroques aient utilisé la trompette surtout dans le registre aigu, appelé clarino.

 
Le trombone

 

trombone 1619
1619   (musée de la musique – Paris)

 

Le trombone, hérité de la sacqueboute, est, comme la trompette, un instrument à embouchure. Sa coulisse, faisant varier la longueur de tuyau et donc le son fondamental de l’instrument, permet de jouer une plus large gamme de notes. Pendant la période baroque, il est surtout utilisé pour donner plus de magnificence aux voix en les doublant. Il n’intègrera véritablement l’orchestre que pendant la période classique.

 

 

 

 
Les cornets à bouquin

 

cornets à bouquin
De haut en bas :   Cornet muet,  Cornet à bouquin alto, Cornet à bouquin ténor.

Le cornet à bouquin est un instrument à vent de la famille des cuivres. Il tient son nom de son embouchure amovible ou bouche, appelée bouquin.

 

Le cornet muet est appelé ainsi car il n’est pas équipé d’un bouquin, mais a son embouchure simplement taillée dans la masse.

 

 

 

Le cor

 

cors d'harmonie naturels-1735
Cors d’harmonie naturels de 1735
(Musée tchèque de la musique-Prague)

Comme la trompette, le cor baroque, démuni de pistons,  ne peut émettre qu’un son fondamental et ses harmoniques naturels.

Le cor a été introduit comme instrument d’harmonie à l’orchestre de l’opéra de Paris par Lully à la fin du 17e siècle. Il ne deviendra instrument soliste que plus tard, à la période classique.

 

 

 

Instruments à cordes

 

Instruments à cordes frottées

 

On retrouve à l’époque baroque la famille des violes, que nous avons déjà rencontrées à la Renaissance  et qui vont vivre leur dernière époque  pour laisser la place à la famille du violon. Celui-ci est porté en Italie à une perfection technique définitive par de grandes familles de luthiers (Amati, Guarnerius, Stradivarius) et va susciter une florissante école, avec Corelli (1653-1713), et Vivaldi (1678-1743).

 

Les violes

 

Les violes de gambe
basse de viole
Caspar Netscher (1635-1684)
La leçon de basse de viole
(musée du Louvre)

Les violes de gambe ont connu leurs heures de gloire pendant trois siècles, de 1480 à 1780.

 

On retrouve à l’époque baroque la famille des violes de gambe que nous avons rencontrée à la Renaissance, complétée par le pardessus de viole apparu au 18e siècle pour couvrir le répertoire du violon. On trouve, du plus grave au plus aigu :

-  La Contre basse de viole de gambe

-  La Grande basse de viole de gambe

-  La Basse de viole de gambe

-  La Viole de gambe ténor

-  La Viole de gambe alto (peu utilisée)

-  Le Dessus de viole

-  Le Pardessus de viole, accordé 1 octave plus haut que la viole ténor, et ne comportant que 5 cordes.

 

Le tableau suivant donne l’accord de ces instruments :

 

Pardessus de viole

Dessus de viole

Viole de gambe ténor

par-dessus de viole

dessus de viole

viole tenor

Accord pardessus de viole

Accord dessus de viole

Accord viole tenor

Basse de viole

Grande basse de viole

Contrebasse de viole

Madame Henriette,

fille de Louis XV,

jouant de la basse de viole.

Madame Henriette jouant de la basse de viole

par Jean-Marc Nattier

contrebasse de viole

Accord viole

accord Grande basse de viole

Accord contrebasse de viole

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Viole_de_gambe

 

 

La viole d’amour

 

Viole d'amour (1732)

 1732  (musée de la musique – Paris)

La viole d'amour est une sorte de violon alto, muni de sept cordes principales et de cinq à vingt cordes sympathiques vibrant par résonance.

Les ouïes sont en forme de flammes et son chevillet est orné d’une tête d’amour ou de femme aux yeux bandés, à laquelle l’instrument  doit sans doute son nom.

tête de viole d'amour
Johann Schorn -1718
Musée de Salzburg

Exemples de têtes
de viole d’amour

tête de viole d'amour 1793
Martin Stoss - 1793
 

 

 

 

La famille des violons

 

Les membres de la famille des violons possèdent généralement 4 cordes accordées de quinte en quinte, et ne possèdent pas de frettes sur la touche.


Violon

accord violon

famille du violon

Violon alto,

ou Alto

accord alto

Violoncelle

accord violoncelle

Contrebasse

accord contrebasse

 

On considère quelquefois que la viole d’amour fait aussi partie de la famille des violons.

 

Le violon a été créé au 16e siècle en Italie. Il a d’abord été un instrument populaire utilisé pour la danse, avant de supplanter la viole de gambe et devenir l’un des plus prestigieux instruments solistes et la composante principale de l’orchestre.

C’est  Andrea AMATI qui en finalisa la forme et les règles de construction, autour de 1550.

Il  a ensuite été développé par les fils et petit-fils d’AMATI, puis aux 17e et 18e siècles par la famille  GUARNERI  et enfin par le plus grand, Antonio Stradivari, dit STRADIVARIUS ((1644-1737), dont la qualité des violons n’a jamais été égalée.

En dehors de l’Italie, le luthier le plus remarquable est l’autrichien Jacob STAINER (1617-1683).

JS Bach jouait parait-il sur un violon STAINER.

 

 

Violon baroque Jakobus Stainer (1658)

Violon baroque de Jakob Stainer (1658)

Violon de Nicolo Amati

Violon de Nicolo Amati

 

 

 

Le violoncelle
La pochette

violoncelle 1710

Violoncelle de 1710 – Musée national de Prague

pochette 1717 stradivarius

Pochette de 1717, par Stradivarius
(musée de la musique – Paris)

 

Le violoncelle, de dimensions doubles de celles du violon, est également apparu au 16e siècle, construit par Andrea Amati selon la même technique.

 

La pochette est un petit violon, utilisé en particulier par les maitres de danse pour s’accompagner.

 

 

Voir aussi la fiche instrument Les violons.html

 

 

 

Instruments à cordes pincées

 

Les Luths 

 

Le luth est un instrument de musique à cordes pincées, d’origine arabe, que nous avons déjà rencontré au Moyen-âge, et à la Renaissance. Il a sans cesse évolué, principalement par l’ajout de cordes graves, jusqu’au XVIIIe siècle où il finira par disparaître.

 

Le Caravage - Le joueur de luth

Le Caravage - Le joueur de luth

Un peu de vocabulaire

 

luth

(source : guide du musée de la musique de Paris) 

Les cordes en boyau sont groupées par paires, que l’on appelle chœurs ou rangs.

Au 17e siècle, le luth peut comporter jusqu’à 10 à 12 chœurs, que l’on peut jouer soit avec les doigts soit avec un plectre.

 

Autres instruments de la famille des luths 

chitaronne-1630

théorbe de 1630

Le luth donne lieu à toute une famille d’instruments du plus grave au plus aigu : On voit en particulier se développer  des luths de grandes dimensions, appelés archiluths, parmi lesquels on trouve le théorbe, le chitarrone, l’angélique …

 

Le théorbe est une sorte de grand luth  créé en Italie à la fin du XVIe siècle. Au jeu de cordes du luth (appelé petit jeu) s’ajoute un deuxième jeu de cordes simples (appelé grand jeu) accordées à l’aide d’un deuxième chevillier, et qui,  ne passant pas sur les touches, ne peuvent être jouées qu’à vide.

Au XVIIe siècle, le théorbe était utilisé à la fois pour la basse continue et comme instrument soliste. Il servait aussi pour l'accompagnement du chant.

Au XVIIIe siècle, en France, on utilisait surtout le théorbe d'accompagnement, instrument très imposant, dont le manche pouvait atteindre 2 m de long.

 

 

 

Exemple de double chevillier 
d’un théorbe ou d’un  chitarrone

 

 

 Le nom de chitarrone (théorbe romain) est généralement utilisé pour désigner les théorbes les plus graves et donc les plus longs.

 

Le luth théorbé  est une version réduite de théorbe, un peu plus grand que le luth, avec un double chevillier. Plus facile à tenir, il était utilisé au 17e siècle comme instrument soliste.

 

 

luth théorbé
Van der Helst – La musicienne
(luth théorbé)

 

 

 

 

La mandoline

 

 

 

 

 

Tiepolo (1696-1770)

La joueuse de mandoline

Tiepolo - La joueuse de mandoline

La mandoline est un petit luth à caisse en forme de poire.

On distingue la mandoline napolitaine possédant 4 cordes doubles métalliques, jouées au plectre, et la mandoline milanaise possédant des cordes en boyaux jouées avec les doigts.

C’est cette dernière qui a été utilisée par Vivaldi et d’autres compositeurs italiens du 18e siècle.

 

 

 

La  mandore

 

 

 

(musée de la musique - Paris)

mandore

La Mandore peut être considérée comme un instrument  intermédiaire entre le luth et la mandoline.

 

 

 

L’angélique

 

 

 

(Musée tchèque de la musique -Prague)

angelique

L’angélique est un type de luth à manche long et à double chevillier, comme un théorbe, mais équipé de cordes simples accordées diatoniquement comme une harpe.

 

 

 

Le cistre

 

Cistre de 1751

(Musée tchèque de la musique-Prague)

cistre 1751

Le cistre est une sorte de luth à fond plat, à cordes doubles jouées soit avec les doigts, soit avec un plectre

 

 
La guitare

 

 

 

 

Vermeer

La joueuse de guitare (1672)

Vermeer - La joueuse de guitare

La guitare est apparue à la Renaissance.

La guitare baroque se distingue de la guitare moderne par un dos bombé, une forme plus allongée et une ouïe en forme de rosace. Elle  était équipée de 4 à 5 cordes en soie ou en boyau, simples ou doubles (chœurs), réglées par des chevilles de bois ou d’ivoire.

 

 

 

 

Instruments à clavier

Les principaux instruments à clavier de l’époque baroque sont le clavecin, l’épinette, le clavicorde et l’orgue.

 

Le clavecin

 

clavecin (1722)

Clavecin fait à Dresde en 1722, et qui fut plus tard joué par Mozart.
La caisse était originellement de style rococo.
(Musée tchèque de la musique-Prague)

 

 

Les clavecins ont connu leur apogée et suscité un très large répertoire au cours des 17e et 18e siècles avant de connaître une longue éclipse pendant tout le 19e.

Pendant toute la période « baroque », le clavecin a été un des instruments privilégiés de l'écriture en contrepoint et de la réalisation de la basse continue.

 

Nous avons vu le principe de fonctionnement du clavecin dans le chapitre de la Renaissance.

 

 

L’épinette

 

Vermeer-dame assise a l'épinette

Vermeer - Dame assise à l’épinette

 

L’épinette est un instrument proche du clavecin, mais plus petit, généralement sans pied, posé sur un meuble.

L’épinette peut-être de formes diverses : triangulaire, rectangulaire, pentagonale.

epinette

Epinette en aile d’oiseau de 1690

(musée de la musique - Paris)

 

 

 

Le clavicorde

 

clavicorde lié 1683

Clavicorde lié de 1683 (Musée tchèque de la musique-Prague)

Le clavicorde est un instrument à cordes frappées  (contrairement au clavecin et à l’épinette où la corde est pincée). C’est donc en quelque sorte l’ancêtre du piano, mais avec une mécanique beaucoup plus simple.

Le principe en est le suivant :

Chaque corde est tendue sur 2 chevalets. Elle est étouffée  à une extrémité par un feutre fixe.

La touche commande une pièce appelée tangente qui vient frapper la corde et reste appuyée sur celle-ci. Cela a pour effet de diviser la corde en 2 parties, l’une étouffée par le feutre, l’autre vibrant librement. La hauteur de la note dépend de la position de la tangente sur la corde.

 

principe du clavicorde

Dans un clavicorde dit « lié », la même corde est utilisée pour plusieurs notes comme dans l’exemple ci-contre (2 touches). Un clavicorde « non lié » utilise autant de cordes que de notes (Une note par corde).

 

Le clavicorde n’est pas très puissant et est pour cela surtout utilisé comme instrument d’étude. Il était très prisé par J.S. Bach.

 

 

 

L’orgue

 

Un petit rappel historique :


Nous avons vu apparaître le premier type connu d’orgue, appelé hydraule, dans le chapitre consacré à la Grèce antique.

 

Nous avons ensuite vu apparaître au Moyen-âge  l’orgue portatif  et  l’orgue positif.

 

Nous avons découvert le grand orgue dans le chapitre de la Renaissance  et nous avons examiné à cette occasion le principe de son mécanisme, de ses tuyaux et de ses jeux.

 

Au 14e siècle, on introduisit le pédalier et les jeux d’anches.

Au 15e siècle, on augmenta l’étendue de l’instrument jusqu’à 4 octaves et on introduisit les premiers registres. On voit apparaitre des orgues de 2000 tuyaux à 3 claviers et pédalier.

Au 16e siècle des jeux nouveaux apparaissent (jeux bouchés).

 

orgue positif 1651

Orgue positif (1651)

(musée de la musique - Paris)

 

D’abord orgue autonome transportable, l’orgue positif  a été intégré au grand orgue de tribune dont il constitue souvent le 2e clavier.

Le positif  contient des jeux de même nature que ceux du grand-orgue, mais plus légers. Il  permet une plus grande vélocité de jeu.

 

 

Evolution à l’époque baroque :

 

La facture de l’orgue à transmission mécanique atteint son apogée, en France et dans les pays germaniques pendant les 17e et 18e siècles.

 

Apparaissent alors de nouveaux claviers : D’abord un 4e clavier appelé écho, (sorte de positif interne), puis un 5e clavier appelé « bombarde » correspondant à une batterie d’anches qui vient renforcer le grand-jeu de l’orgue.

 

Orgue de l’église St Gervais à Paris  (joué par la famille Couperin)

Paris, église Saint-Gervais (orgue des Couperin)

Positif 49 notes,
La-Ut-Ré à Ut

Grand-Orgue (id)

Récit 25 notes
Ut à Ut

Écho 37 notes,
Ut à Ut

Pédale 29 notes
La-Ut-Ré à Mi

Bourdon 8'
Montre 4'
Doublette
Fourniture
Cymbale
Nasard
Tierce
Larigot
Cromorne

Montre 16'
Bourdon 16'
Montre 8'
Bourdon 8'
Prestant
Doublette
Fourniture
Cymbale
Flûte 4'
Nasard
Tierce
Quarte
Cornet V
Trompette
Clairon
Voix Humaine

Cornet V
Trompette (en 1714)

Bourdon
Prestant
Nasard
Doublette
Tierce
Cymbale III
Cromorne

Flûte 8'
Flûte 4'
Trompette

Composition de l’orgue de St Gervais au temps de François Couperin

(documentation : orgues à nos logis)

 

 

 

Percussions

 

Les timbales

 

timbales XVII

Timbales du 17e siècle

(musée de la musique - Paris)

les timbales sont devenues un instrument de base de l'orchestre classique au XVIIe siècle.

Elles sont constituées d'un fût en cuivre couvert d'une peau.

Leur  principale caractéristique est la possibilité d’être accordées, en augmentant ou diminuant  la tension de la peau à l'aide de clefs.

 

 

 

Le tambourin

 

tambourin

Tambourin provençal du 18e siècle.

(musée de la musique - Paris)

Le tambourin provençal, toujours associé au galoubet, est à l’origine de la danse rapide et rythmée de même nom employée en particulier par Rameau dans sa musique pour clavecin.

Le tambourin faisait partie des instruments rustiques très prisés à l’époque baroque où la musique « pastorale »  était très à la mode.

 

 

 

 

A suivre =>

 

 

 



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