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La musique baroque en France

 

Sommaire de ce chapitre

 

 

Introduction

Jean-Baptiste Lully

Marc-Antoine Charpentier

Michel-Richard De Lalande

Marin Marais

François Couperin

André Campra

Jean-Philippe Rameau

Autres compositeurs

 

 

 

Introduction

 

La France se démarque de l’Italie, en préférant la tragédie lyrique à l’opéra italien, avec Lully et Rameau, et la suite de danses aux sonates et concertos italiens.

Le clavecin trouve son maître en la personne de Couperin, la viole de gambe en la personne de Marin Marais.

Charpentier, De Lalande et Campra sont les maîtres du grand motet français.

 

 

 

Jean-Baptiste Lully (1632-1687)

 

Lully est né à Florence en 1632.

Il arrive en France en 1646. Il apprend le violon, puis entre au service du jeune Louis XIV comme danseur de ballet en 1652. Il devient très vite compositeur de la cour en 1653.

Naturalisé français en 1661, il se marie, et devient surintendant de la musique royale en 1662.

En 1672, ses intrigues lui permirent d'obtenir la direction et l'exploitation exclusive de l' Académie royale de musique.

Comblé d'honneurs et de richesses il compose à peu près un opéra par an.

Il meurt en 1687 des suites d'une blessure au pied, qu'il s'était faite avec sa canne de chef d'orchestre.

 

L’œuvre de Lully

 

La comédie ballet

 En 1664 commence la collaboration de Lully avec Molière, qui va donner le jour à douze comédies-ballets dont Le Bourgeois gentilhomme, créé en octobre 1670.

Cette collaboration se termine en 1671, avec la tragédie-ballet Psyché, sur un livret de Molière, Pierre Corneille et Philippe Quinault.


 La tragédie lyrique, ou opéra français
Lully peut être considéré comme le créateur de l'opéra français. A partir de 1671, il compose à peu près un opéra par an :
1673 : Cadmus et Hermione, d'après Les Métamorphoses d'Ovide.
1674 : Alceste, ou Le triomphe d'Alcide, d'après Alceste d'Euripide.
1675 : Thésée d'après Les Métamorphoses d'Ovide.
1676 : Atys, d'après les Fastes d'Ovide.
1677 : Isis, d'après Les Métamorphoses d'Ovide.
1678 : Psyché.
1678 : Bellérophon, d'après La Théogonie d'Hésiode.
1680 : Proserpine, d'après Les Métamorphoses d'Ovide.
1682 : Persée, d'après Les Métamorphoses d'Ovide.
1683 : Phaëton, d'après Les Métamorphoses d'Ovide.
1684 : Amadis, d'après "Amadis de Gaule" de Garci Rodriguez de Montalvo.
1685 : Roland, d'après l'Orlando furioso de l'Arioste.
1686 : Armide, d'après La Jérusalem délivrée du Tasse.
1686 : Acis et Galatée, « pastorale héroïque » d'après Les Métamorphoses d'Ovide.

 

Pour en savoir plus : J.B. Lully sur musicologie.org

 

 

Quelques œuvres de Lully

 

Le ballet royal de la nuit (1653), ballet de cour

        L’ouverture

 

Le Bourgeois gentilhomme (1670), comédie-ballet.

        Marche pour la cérémonie des Turcs

 

Opéras :

Proserpine (1680)

Phaëton (1683)

Acis et Galatée (1686)

 


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Quelques extraits :

 

 

Voir aussi la fiche compositeur.

 

 

 

Marc-Antoine Charpentier (1634-1704)

 

Marc-Antoine Charpentier est né en 1643, en Île-de-France.

 En 1665, il part à Rome où il côtoie Giacomo Carissimi, fameux pour ses œuvres sacrées, dont il devient l'élève.

 En 1670, revenu à Paris, il se met au service de Marie de Lorraine, dite Mademoiselle de Guise, ainsi que d'Élisabeth d'Orléans, dite Madame de Guise.

 En 1672, Molière demande à Charpentier de remplacer Lully pour assurer la partie musicale de ses comédies-ballets, ce qu'il fait jusqu'à la mort de Molière en 1673.

 Jusqu'en 1686, Il continue de travailler avec la Troupe du roi, qui devient en 1682 « la Comédie Française ».

A partir de 1679, Il est chargé de composer la musique religieuse pour le Dauphin.

 Dans les années 1680, il reçoit des commandes des couvents de religieuses comme l'Abbaye-aux-Bois ou Port-Royal de Paris, pour lesquels il compose entre autres les "leçons de ténèbres".

 En 1688, après le décès de Mademoiselle de Guise, il est employé par les jésuites et devient maître de musique du collège Louis-le-Grand, rue Saint-Jacques, puis de l'église Saint-Louis, rue Saint-Antoine à Paris.

 En 1698, Charpentier est nommé maître de musique des enfants de la Sainte-Chapelle du Palais, l'une des institutions les plus importantes de la capitale avec Notre-Dame de Paris.

 Marc-Antoine Charpentier meurt le 24 février 1704 dans sa maison de la Sainte-Chapelle.


Pour en savoir plus : M.A. Charpentier sur musicologie.org

 

Les principales œuvres de M.A. Charpentier

 

Les opéras et pastorales :
 Les Plaisirs de Versailles, pastorale H.480 (1680).
 Actéon, pastorale H.481 (1684).

 Les Arts florissants H.487 (1685-1686).
 Médée, opéra en 5 actes sur un livret de Thomas Corneille. H.491 (1693-1694)

 


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Musiques de scène :
 Le Mariage forcé, de Molière, H.494 (1672).
 Le Malade imaginaire, de Molière H.495 (1673).

Œuvres religieuses :
 Te Deum H.146.
 Leçons des ténèbres.
 Histoires sacrées dont « Judicium Salomonis ».
 Motets dont le « Motet pour l'offertoire de la Messe Rouge »
 Onze messes dont la « Messe pour les trépassés » et la « Missa Assumpta est Maria ».

 

Ecoutez :

 

 

Marc-Antoine Charpentier a aussi écrit des ouvrages théoriques, dont :  Règles de Composition (1762).

 

Vous trouverez une biographie et le catalogue des œuvres de M.A. Charpentier sur  Musicologie.org

 

Voir aussi la fiche compositeur.

 

 

 

Michel-Richard De Lalande (1657-1726)

 

Michel-Richard De Lalande est né le 15 décembre 1657 à Paris, 15e et dernier enfant d'un maître tailleur.

 De 1667 à 1672, il chante dans les chœurs de Saint-Germain-L’auxerrois de Paris.

 Violoniste, il ne réussit pas à obtenir en 1672 le poste qu'il espérait à l’Académie de musique dirigée par Lully.

 Organiste, il obtient des postes dans 4 églises de Paris, dont Saint-Gervais où il assure l'intérim entre Charles et François Couperin de 1671 à 1686.

 Parallèlement il devient professeur de clavecin auprès des filles de Louis XIV ainsi que de Mme de Montespan.

En 1683, il est l’un des quatre sous-maîtres de la chapelle du roi.

 De 1689 à 1719, il est, après Lully, surintendant de la musique de la chambre et, à partir de 1690, compositeur de la chambre.

 Michel-Richard De Lalande est mort à Versailles le 18 juin 1726.

 

Vous trouverez une biographie et le catalogue des œuvres de Michel-Richard De Lalande sur Wikipedia

 

Les principales œuvres de De Lalande

Michel-Richard De Lalande est principalement connu pour sa musique religieuse constituée principalement de grands motets composés pour la messe du roi, grands motets dont il fut un des maîtres avec M.A. Charpentier et André Campra.

 Son œuvre profane comprend des ballets, de la musique instrumentale, des divertissements de cour. En 1686, son « Ballet de la jeunesse » remplace « Armide » de Lully pour les réjouissances du carnaval.

 

Musique religieuse :

 Environ 70 grands motets dont le Te Deum (1684), le De profundis (1689), le Miserere (1689).
 3 Leçons de ténèbres : 3ème leçon des mercredi, jeudi et vendredi saints.

 

Musique profane :

Les Fontaines de Versailles (1683)

Symphonies pour les soupers du roi (1703)

 


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Voir aussi la fiche compositeur.

 

 

 

Marin Marais (1656-1728)

 

 Marin Marais est né à Paris le 31 mai 1656.

En 1667, il devient enfant de chœur à Saint-Germain-L’auxerrois où il rencontre M.R. De Lalande, également enfant de chœur.

A 16 ans, il quitte Saint-Germain-L’auxerrois et tente de se perfectionner auprès de Sainte-Colombe à la basse de viole. Celui-ci, craignant peut-être que l’élève dépasse le maître, lui dit au bout de 6 mois qu’il ne peut plus rien lui apprendre.

Il entre ensuite dans l’orchestre de l’ Académie royale de musique dont le directeur est Lully.

En 1679, il obtient une charge de « joueur de viole de la musique de chambre » dans la Musique du Roi (Louis XIV), charge qu’il cumule avec une carrière de musicien à l’opéra pendant 40 ans.

C’est en 1685 qu’il commence à écrire des pièces de viole.

Après la mort de Lully, il écrit « Alcide » en collaboration avec Louis de Lully, fils de Jean-Baptiste, opéra qui obtient un grand succès en 1693.

En 1704, il devient chef d’orchestre permanent à l’opéra.

Marin Marais meurt le 15 août 1728.

 

La vie de Marais Marin a été relatée dans le film d’A.Corneau : « Tous les matins du monde ».

On trouvera une biographie et la liste des œuvres de Marin Marais sur musicologie.org

 

 

Les principales œuvres de Marin Marais

 

Opéras :

 Alcide ou le triomphe d'Hercule (1693).

 Ariane et Bacchus (1696).

 Alcyone (1706).

 Sémélé (1709).

 

Pièces pour viole :


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Les 5 livres

 Pièces à une et à deux violes premier livre (1686)
 Pièces de viole, deuxième livre (1701) dont le « Tombeau pour Monsieur de Sainte Colombe »
 Pièces de viole, troisième livres (1711) dont « Les folies d'Espagne ».
 Pièces à une et à trois violes, quatrième livre (1717) dont « La rêveuse ».

 Pièces de viole, cinquième livre (1725)

 

Autres pièces :

 Pièces en trio pour les flûtes, violons et dessus de viole avec la basse continue (1692)

 La gamme et autres morceaux de symphonie (violon, viole, clavecin) (1723) dont la « Sonnerie de Sainte-Geneviève du Mont »

Ecoutez « Les folies d’Espagne » :

Voir aussi la fiche compositeur.

 

 

 

François Couperin (1668-1733)

 

François Couperin dit « le grand » est né le 10 novembre 1668 à Paris, d'une famille de musiciens, éclipsant rapidement son oncle Louis, le Couperin le plus célèbre avant lui.

 A 17 ans, en 1685, il reprend, après un intérim de De Lalande, le poste qui lui est réservé à l’orgue de Saint-Gervais, précédemment tenu par son oncle, puis son père.

 En 1693 il devient l'un des quatre organistes de la cour de Louis XIV.

 En 1694 il devient précepteur des enfants du roi.

 En 1702 il est anobli avec le titre de chevalier.

 En 1713 il publie son premier livre de clavecin.

François Couperin est mort à Paris le 11 septembre 1733.

 

Couperin doit principalement sa renommée à ses œuvres pour clavecin. Classées en 27 ordres, subdivisés en 4 livres, ces pièces portent chacune un titre particulier, sauf dans les premiers livres qui conservent les mouvements traditionnels de la suite de danses.

 Parmi ses œuvres religieuses, ses « Leçons de ténèbres pour le mercredi saint » sont particulièrement remarquables, en particulier la 3e leçon qui est considérée par les musicologues comme un sommet de l'art vocal baroque. Cette œuvre est basée sur le texte des lamentations de Jérémie, de l'Ancien Testament, sujet qui a également été traité par d'autres compositeurs tels que Roland de Lassus et Palestrina à la Renaissance, puis à son époque, M.A. Charpentier et M.R. De Lalande.

 

Œuvres de François Couperin

 

Musique pour orgue :

    Pièces d'orgue (1690) comprenant 2 messes :

       Messe à l’usage ordinaire des paroisses

       Messe propre pour les couvents de religieux et religieuses.

 

Musique vocale que l'on peut classer en 3 catégories :

 Les « Elévations » pour voix solistes et basse continue.

 Les motets pour voix solistes, instruments et (pour certains) chœur.

 Les « Leçons de ténèbres », à une et deux voix (1715) dont la troisième leçon de ténèbres à 2 voix.

 

Musique pour le clavecin
 « 
Pièces de clavecin », comprenant 27 ordres (suites) répartis dans 4 livres (de 1713 à 1730).

 « L'Art de Toucher le Clavecin » (1716) comprenant une allemande et 8 préludes.

 

Autres musiques de chambre
 Sonates en trio :
La Pucelle, La Steinkerque, La Visionnaire, L'Astrée. (Vers 1690)
 Sonate en quatuor :
La Superbe (vers 1695)
 Les Nations, comprenant chacune une sonate et une suite :
La Française, L'Espagnole, L'Impériale, La Piémontaise.(1726)
 Les « Apothéoses », suites en trio : « 
Le Parnasse ou l'apothéose de Corelli », « Concert en forme d'apothéose à la mémoire de l'incomparable M. de Lully » (1724)
 4 
Concerts Royaux (1714-1722)
 10 Nouveaux Concerts « 
Les goûts réunis » (1724)
 2 suites pour viole (1728)

 


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Couperin en 16 CD

François Couperin a écrit un traité musical sur la technique du clavecin, intitulé "L'art de toucher le clavecin", connu et apprécié de J.S. Bach, dans lequel on trouve les partitions d'une allemande et de 8 préludes.


   Vous trouverez la liste complète des œuvres de Couperin sur  « musicologie.org »

 

Voir aussi la fiche compositeur.

 

 

 

André Campra (1660-1744)

 

André Campra est né le 3 décembre 1660 à Aix-en-Provence.

 Il reçoit une formation musicale complète à la Chapelle de la Cathédrale d'Aix-en-Provence, où il entre dans les ordres en 1687.

 Il est maître de Chapelle à Toulon, Arles, Toulouse et enfin à Notre Dame de Paris en 1694.

 Bien que tenu de produire de la musique religieuse, il compose de nombreuses œuvres théâtrales qui lui coûtent finalement son poste dans la cathédrale.

 En 1723, il succède à De Lalande comme maître de la chapelle royale, et en 1730 à Destouches comme directeur artistique de l'opéra.

André Campra est mort à Paris le 29 juin 1744. 

 

Voir aussi Une biographie de Campra sur Wikipédia.

 

L’œuvre de Campra

 

André Campra est surtout connu pour son œuvre théâtrale. C'est le compositeur d'opéra français le plus italianisé de son époque, et le plus important dans la période de transition entre Lully et Rameau.

 Il est considéré comme le créateur de l'opéra-ballet avec « L'Europe galante ».

 André Campra est également très réputé pour ses motets.

 

Musique religieuse

 Messe Ad Majorem Dei Gloriam (1699)
 Cinq livres de petits motets (1699, 1700, 1703, 1706, 1720)
 Trois livres de cantates (1708, 1714 et 1728)
 Grands motets pour la chapelle royale (1723-1741)
 Requiem (après 1723)

 


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Musique profane : Une vingtaine d'œuvres dont :

L'Europe galante, opéra ballet (1697)
Tancrède, tragédie lyrique (1702)
Les Fêtes vénitiennes, opéra ballet (1710)
Idoménée, tragédie lyrique (1712)

 

 

Voir aussi la fiche compositeur.

 

 

 

Jean-Philippe Rameau (1683-1764)

 

 Jean-Philippe Rameau est né et baptisé le 25 septembre 1683 à Dijon.

C'est son père, organiste de 2 églises de Dijon, qui assure la formation musicale de ses 11 enfants (Jean-Philippe est le 7ème).

En 1697, il est élève au Collège des Godrans tenu par les Jésuites.

Ses parents souhaitent le voir magistrat, mais il décide qu'il sera musicien.

En 1701, il passe 3 mois en Italie d'où il revient avec un orchestre itinérant milanais dont il est le violoniste.

En 1702, il signe un contrat de six ans avec le chapitre de la cathédrale de Clermont pour le poste d'organiste.

En 1706, on le trouve à Paris comme organiste des jésuites au collège Louis le Grand, et chez les Pères de la Merci.

En 1709, il succède à son père comme organiste de Notre-Dame à Dijon, puis se rend à Lyon en 1713, comme organiste chez les jacobins.

En 1715, il est engagé comme organiste à la cathédrale de Clermont, où il restera jusqu'à son départ pour Paris.

En 1722, il s'installe définitivement à Paris où il donne des leçons de clavecin et de composition. Il travaille également pour le Théâtre de la Foire.


La danse du grand Calumet de la paix.
extraite des "Indes Galantes".

En 1726, il épouse Marie-Louise Mangot, elle-même musicienne et chanteuse, dont il aura 4 enfants.

En 1727, Rameau est organiste à l'église Ste-Croix de la Bretonnerie, poste qu'il occupe jusqu'en 1738, au moins.

En 1733, son premier opéra « Hippolyte et Aricie », composé à l'âge de 50 ans marque le début de sa carrière lyrique.

Cet opéra initie aussi la querelle entre les Anciens et les Modernes, opposant Rameau aux « lullistes » qui n'apprécient pas ses audaces harmoniques et ses innovations dans le domaine de l'instrumentation.

En 1745, Il est nommé Compositeur de la Musique du Cabinet du Roi (Louis XV).

En 1752, Rameau est engagé avec Jean-Jacques Rousseau dans la Querelle des bouffons opposant opéra français et opéra italien.

 En 1761, il devient membre de l'académie de Dijon.

Jean-Philippe Rameau meurt le 12 septembre 1764 à Paris, après avoir reçu ses lettres de noblesse, et été nommé chevalier de l'Ordre de Saint-Michel.

 

Pour en savoir plus : Rameau sur musicologie.org.

 

Également un article très complet sur Rameau dans Wikipedia.

 

L’œuvre de J.P. Rameau

 

Les opéras et ballets :

 Hippolyte et Aricie, tragédie en cinq actes et un prologue, d'après Phèdre de Racine (1733).

 Les Indes Galantes, ballet héroïque en 3 entrées et un prologue (1735)

 Castor et Pollux, tragédie en 5 actes et un prologue (1737, puis 1754).

 Les Fêtes d’Hébé, ballet en 3 entrées et un prologue (1739).

 Dardanus, tragédie en un acte et prologue (1739).

 Anacréon, ballet en un acte (1754).

 Les Paladins, comédie-ballet en 3 actes (1760).

 Les Boréades, tragédie lyrique en 5 actes (1764).


La musique pour clavecin :
 Premier livre de Pièces de Clavecin (1706).
 Pièces de Clavecin (1724) comprenant la suite en mi et la suite en ré.
 Nouvelles Suites de Pièces de Clavecin (1728) comprenant la suite en la et la suite en sol
.
 Pièces de Clavecin en Concert (1741) : concerts 1 à 5.


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Tous les opéras

Quelques extraits :

 

Opéras :

 


 Rameau, avant d'être compositeur, a été un grand théoricien de la musique, et a écrit de nombreux ouvrages, dont les suivants que l'on pourra consulter en cliquant dessus :

Traités de musique :
 Traité de l’harmonie réduite à ses principes naturels Livre 1 (1722).
 Traité de l’harmonie réduite à ses principes naturels Livre 2 (1722).
 Traité de l’harmonie réduite à ses principes naturels Livre 3 (1722).
 Traité de l’harmonie réduite à ses principes naturels Livre 4 (1722).
 Traité de l’harmonie réduite à ses principes naturels Supplément (1722).
 Nouveau système de musique théorique (1726).
 Génération harmonique ou Traité de Musique Théorique et Pratique (1737).
 Démonstration du Principe de L'Harmonie, (1750).
 Observations sur notre instinct pour la musique, et sur son principe (1754).
 Code de Musique Pratique, ou Méthodes Pour apprendre la Musique (1760).
 Nouvelles Réflexions sur le Principe Sonore (1760).
 Origine des sciences (1760).
 
 Dans le cadre de la « querelle des bouffons » :
 Lettre à Monsieur d'Alembert, Sur ses opinions en Musique (1760).
 Lettre de Monsieur Rameau aux Philosophes (1762).

 

 

Voir aussi la fiche compositeur.

 

 

 

Autres compositeurs baroques Français

 

La France baroque compte de nombreux autres compositeurs dont on peut citer :

 

 

Antoine Boësset (1587-1643)

Louis Couperin (1626-1661)

Henry Dumont (1610-1684)

Nicolas de Grigny (orgue, 1672-1703),

Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665-1729)

André Danican Philidor, l’Aîné (1652-1730)

Louis Marchand (orgue et clavecin 1669-1732)

Nicolas Bernier (1665-1734)

Michel Pignolet de Montéclair (1667-1737)

Henry Desmarest (1661-1741)

Jean Gilles (1668-1705)

Antoine Forqueray (viole de gambe, 1672-1745)

André Cardinal Destouches (1672-1749)

Louis-Nicolas Clérambault (1676-1749)

Jean-Baptiste Stuck (violoncelle, 1680-1755)

Joseph Bodin de Boismortier (1689-1755)

Joseph Nicolas Pancrace Royer (1703-1755)

Louis de Caix d'Hervelois (viole de gambe 1677-1759) 

Jacques Christophe Naudot (1690-1762)

Jacques-Martin Hotteterre (flûte 1673-1763)

Jean-Marie Leclair (violon 1697-1764)

Louis-Antoine Dornel (1685-1765)

Michel Blavet (flûte, 1700-1768)

Louis-Claude Daquin (orgue et clavecin, 1694-1772)

Jean-Joseph C. de Mondonville (1711-1772)

Jacques Duphly (clavecin 1715-1789)

Michel Corrette (orgue, 1707-1795)

Claude Balbastre (orgue et clavecin 1724-1799)

 

 

 

 

 

A suivre =>

 

 

 



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