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1  Introduction

2  La musique minimaliste

3  La musique spectrale

4  La musique électroacoustique

5  Le post-modernisme

6  Le théâtre musical et l'opéra

7  Le postsérialisme


La musique minimaliste

 

 

Sommaire de ce chapitre

 

 

 

 

Introduction

La musique minimaliste désigne toute musique utilisant des matériaux limités, que ce soit en termes de notes, d’instruments, de rythme …

En voici un exemple avec un extrait de , de Moondog, joué sur une seule note.

Né aux Etats-Unis, le minimalisme représente une part importante de la musique classique de ce pays, mais des compositeurs d’autres pays ont aussi été associés au minimalisme tels Arvo Pärt et Henryk Górecki, souvent qualifiés de minimalistes mystiques.

On considère que le minimalisme nait avec le « Trio pour cordes » (1958) de La Monte Young (1935 -), œuvre composée uniquement de sons tenus durant plusieurs minutes tels des bourdons, ce qui caractérise le courant musical appelé « drone ».

 

Le drone est un genre musical minimaliste utilisant des sons, notes et clusters maintenus ou répétés. Il est typiquement caractérisé par de longues plages musicales présentant peu de variations harmoniques.

 

Plus sur la musique minimaliste sur Wikipédia.

 

 

 

Les origines

 

Moondog (1916-1999)

Pourquoi Moondog en tête de ce chapitre ? Et bien parce que les compositeurs Terry Riley, Steve Reich et Philip Glass qui l’ont rencontré en 1969 lui ont donné le titre de « fondateur du minimalisme ».

 

Moondog, de son vrai nom Louis Thomas Hardin, est né à Marysville (Kansas) le 26 mai 1916. Suite à l’explosion d’un bâton de dynamite, il devient aveugle à l’âge de 16 ans.

En 1949, il commence à jouer dans les rues de New-York, prenant l’apparence d’un viking, puis se produit dans le quartier des clubs de jazz, devenant ainsi le « Viking de la 6e Avenue ».

En 1969 il se lie avec les jeunes compositeurs Philip Glass, Steve Reich puis Terry Riley, qui le sacrent « fondateur du minimalisme » et « patriarche ».

En 1974, il s’installe en Allemagne où il restera jusqu’à sa mort le 8 septembre 1999 à Münster.

La musique de Moondog est inclassable : S’inspirant des classiques du Moyen Age et de la Renaissance, de la musique amérindienne ou encore du jazz, elle est proche du courant minimaliste, mais totalement atypique et hors du temps.

Moondog a laissé une œuvre considérable dont 81 symphonies, des œuvres pour orchestre, pour ensembles de cuivres et ensembles de chambre (notamment avec du saxophone), des œuvres pour piano et pour orgue, et des dizaines de chansons…

 

Parmi ses œuvres les plus connues, on peut citer :

 


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Oasis, de l’album « Moondog and his friends » (1953)

Moondog (1969) et Moondog 2 (1971), deux albums réunis en un seul CD en 1989.

Elpmas (1992), album plutôt minimaliste aux sonorités planantes

Bird's Lament : un hommage au musicien de jazz Charlie « Bird » Parker, de l’album « sax pax for a sax » (1994) 

Black Hole et Invocation, de l’album « Big Band » (1995)

 

 

 

La Monte Young (1935-)

 

La Monte Young est né le 14 octobre 1935 à Bern (États-Unis)

Pendant ses années de formation, il se nourrit aussi bien de musique classique que de jazz et de musique indienne.

Il s’intéresse d’abord au sérialisme de Schoenberg et Webern puis développe ses propres idées dont la technique des sons tenus un long moment. Son « Trio for strings » de 1958 peut être considéré comme la première pièce minimaliste.

En 1959, il se rend à Darmstadt où il rencontre Stockhausen et étudie l’œuvre de John Cage.

Dans les années 1960, il s’intéresse aux techniques de bourdon (appelé drone).

En 1962 il rencontre celle qui allait devenir sa compagne et aussi sa grande partenaire de travail, Marian Zazeela.

En 1963, il fonde l’ensemble «  The Theatre of Eternal Music », entièrement dévoué à sa musique.

En août de cette même année, il conçoit avec Marian Zazeela la première installation visuelle et sonore du nom de « Dream House ». De nombreuses autres installations seront présentées par la suite pour des durées variables dans des musées et galeries d’art, jusqu’en 1993 où une « Dream House » est installée de façon permanente à la MELA Foundation de New York, et en 2012 où une version définitive est installée au Musée d’art contemporain de Lyon.

En 1964, il compose la première version de « Well-tuned piano », qui utilise un piano réaccordé selon une gamme naturelle de sa définition, et comprend une installation lumineuse de Marian Zazeela. Cette œuvre, d’une durée de 5 à 6 heures, sera créée à Rome en 1974 et sera suivie de nombreuses autres versions.

En 1967, il rencontre le chanteur indien Pandit Pran Nat, spécialiste du raga indien et du style Kirana, dont Marian et lui deviennent les disciples. Ils font avec lui un grand nombre de concerts de musique indienne, puis poursuivent la pratique du raga avec leur groupe « The Just Alap Raga Ensemble ».

 

Parmi les principales œuvres de La Monte Young, on peut citer :

 

Dream House 78'17" (1974)

The Second Dream of The High-Tension Line Stepdown Transformer, (version mélodique de 1984), l’une des 7 parties de « The Four Dreams Of China »

Well-tuned Piano (version 1987)

 


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On trouvera une biographie, une analyse de l’œuvre et la liste des œuvres de La Monte Young sur Ressources-IRCAM.

 

 

 

 

Le minimalisme répétitif

 

Terry Riley est considéré comme le premier compositeur minimaliste répétitif, suivi par Steve Reich et Philip Glass qui vont proposer de nouveaux processus de composition, puis par John Adams qui va y intégrer plus de mélodie et d'harmonie.

La musique minimaliste répétitive est caractérisée par :

-        Un retour à la tonalité

-        Une pulsation régulière

-        La répétition de phrases ou de cellules musicales.

 

 

 

Terry Riley (1935-)

 

Terry Riley est considéré comme le fondateur de la musique minimaliste répétitive.

 

Terry Riley est né le 24 juin 1935 à Colfax en Californie.

De 1953 à 1958 il étudie le piano, la théorie et la composition.

En 1959, il entre à l’Université de Californie à Berkeley, où il se lie d’amitié avec La Monte Young avec qui il va souvent collaborer.

Vers 1960, Riley fait ses premières manipulations d’enregistrements sur bandes magnétiques comme dans « Mescalin Mix » (1961).

Après avoir obtenu son « Master of Arts » en 1961, il effectue de nombreux voyages en Europe, au Maroc, en Russie. Il participe à des happenings au Danemark et à du théâtre de rue à Helsinki.

En novembre 1964 a lieu la première de « In C », sa pièce répétitive minimaliste la plus célèbre. Cette œuvre influencera beaucoup les travaux de Steve Reich, Philip Glass et John Adams.

Terry Riley décrit ainsi la façon de la jouer : « Tous les interprètes jouent la même partition de 53 motifs à répéter (...). Chaque interprète a la liberté de choisir le nombre de répétitions avant qu'il ne passe au motif suivant. Aucune règle ne fixe le nombre de répétitions ».

En 1965, Riley part pour New York où il restera quatre ans. C’est là qu’il inaugure en 1967 les « All-Night Concerts », durant lesquels il joue, essentiellement en improvisant, de la tombée de la nuit jusqu'au petit matin.

À cette époque, ses œuvres font davantage place à l’improvisation et abandonnent, pour une grande part, la notation musicale, comme dans son album expérimental (1968), œuvre « hypnotique » alors très bien accueillie par le monde de la pop music.

En 1970, il étudie la musique hindoustani avec Pandit Pran Nath à New Delhi. Influencé par la musique orientale, il compose, en 1972, « Persian Surgery Dervishes » d’après les cérémonies soufies.

De 1971 à 1981, il enseigne la musique indienne et la composition au Mills College d’Oakland où il rencontre les membres du « Kronos Quartet » pour lequel il écrira de nombreux quatuors dont « Salome Dances for Peace », « The sand » et « Sun Rings ».

En 1991, il compose sa première œuvre orchestrale, « Jade Palace », pour le centenaire de Carnegie Hall.

Actuellement, Terry Riley professe et interprète le chant raga indien et le piano.

 

Les principales œuvres de Terry Riley

 

 

Music for the Gift (1963), musique électronique

In C (1964) pour divers instruments

A Rainbow in the Curved Air (1968), pour clavier électronique, dumbak et tambourins

Persian Surgery Dervishes (1971), pour clavier électronique

G-song (1980) pour quatuor à cordes

Salome dances for Peace (1987), pour quatuor à cordes

The Sands (1991), pour quatuor à cordes et orchestre

Sun Rings (2002), pour quatuor à cordes, chœur et sons enregistrés par la NASA dans l’espace

 

Terry Riley par le quatuor Kronos en 5 CD


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On trouvera une biographie et le catalogue des œuvres de Terry Riley sur Ressources-IRCAM

Et bien d’autres choses sur son site officiel : http://terryriley.net/

 

 

 

Steve Reich (1936-)

 

Steve Reich est né le 3 octobre 1936 à New York.

Il entre à la Cornell University en 1953 et obtient une licence de philosophie en 1957.

De 1958 à 1961, il étudie le piano, les percussions et la composition à la Juilliard School où il fait la connaissance de Philip Glass.

En 1964, il participe à la création de la pièce répétitive « In C » de Terry Riley qui influence fortement son approche de la musique répétitive. Il expérimente alors la technique du « phasing », en particulier dans « Piano phase » et « Violin phase » (1967).

Il appliquera cette technique au rythme et aux timbres dans (1976).

 

La technique du phasing (déphasage) consiste à répéter de courts motifs musicaux par plusieurs voix, en introduisant petit à petit un décalage entre ces voix, créant un déphasage.

Steve Reich a découvert le phasing par hasard en 1965, lors de la composition de « It's Gonna Rain » en utilisant deux magnétophones de mauvaise qualité qui se désynchronisaient. Selon Steve Reich, le phasing est un cas particulier de la forme classique du canon.

 

En 1966 il fonde avec trois autres musiciens l’ensemble « Steve Reich and Musicians ». Il fait également partie du « Tape Music Center » de San Francisco dont il deviendra l’un des membres les plus actifs. 

Après avoir étudié les percussions africaines au Ghana pendant l’été 1970, il compose « Drumming » (1971), où il exprime sa fascination pour le rythme.

En 1973 et 1974, il étudie la technique du gamelan indonésien. En 1988, il compose « Different Trains », pour quatuor et bande magnétique, œuvre évoquant les trains de son enfance et « d’autres trains » roulant en Europe vers les camps de la mort.

En 1993, il compose son premier opéra, « The Cave ».

De 1998 à 2002, il compose « Three Tales », vidéo traitant de la domination technologique du 20e siècle à travers trois épisodes : le crash du Zeppelin en 1937 (Hindenburg), les essais nucléaires américains dans le Pacifique de 1946 à 1952 (Bikini) et la brebis clone conçue en 1997 (Dolly).

En 2009, il reçoit le prix Pulitzer de la musique pour « Double Sextet »

En 2011, il crée « WTC 9/11 », en commémoration des attentats contre le World Trade Center.

 

Les principales œuvres de Steve Reich

 

 

Piano Phase (1967)

Violin Phase (1967)

Drumming (1971)

Six pianos (1973)

Music for 18 Musicians (1976)

Music for a Large Ensemble (1978)

The Desert Music (1984)

New-York counterpoint (1985) pour clarinette et bande ou ensemble de clarinettes

Different Trains (1988) pour quatuor à cordes et bande magnétique

City Life (1995) pour instruments et sampler

Three tales (2002), opéra vidéo

Double sextet (2007)

WTC9/11 (2011)

 

L’essentiel en 5 CD


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On trouvera une biographie et le catalogue des œuvres de Steve Reich sur Ressources-IRCAM

Voir aussi une biographie sur physinfo.org.

 

 

 

Philip Glass (1937-)

 

Philip Glass est sans doute le compositeur vivant le plus joué et le plus influent de son temps.

 

Philip Glass est né le 31 janvier 1937 à Baltimore.

Précoce, il obtient une licence en philosophie et mathématiques à l’Université de Chicago à dix-neuf ans, puis il entre à la Juilliard School de New York où il étudie le piano.

Pendant l'été 1960, il étudie avec Darius Milhaud, alors aux Etats-Unis.

De 1964 à 1967, il vit à Paris où il analyse les partitions de Bach, Mozart et Beethoven sous la férule de Nadia Boulanger. C’est là qu’il découvre en 1965 la musique du compositeur sitariste Ravi Shankar et ses structures répétitives à évolution lente.

En 1966 il voyage en Inde où il s’imprègne de philosophies hindouiste et bouddhiste. Profondément influencé par la musique indienne, il retournera en Inde chaque année de 1967 à 1979, et aura à cœur de traduire la musique traditionnelle indienne en notes interprétables par les occidentaux.

En 1967, de retour à New York, il fonde le Philip Glass Ensemble avec lequel il créera la plupart de ses propres œuvres.

En 1976 son opéra « Einstein on the beach » est créé au Metropolitan Opera.

Les années 1980 voient la création de 2 autres opéras, « Satyagraha » (1980) et « Akhnaten » (1983), formant une trilogie avec « Einstein on the beach ».

D’autres opéras suivent avec « The voyage » (1992) et une nouvelle trilogie basée sur les œuvres de Jean Cocteau : « Orphée » (1993), « La Belle et la Bête » (1994) et « Les Enfants Terribles » (1996).

Philip Glass écrit également de la musique de film dont de Stephen Daldry (2003), et « Le rêve de Cassandre » (2007) de Woody Allen.

En 2007, il écrit « Book of Longing » sur un cycle de chansons et de poèmes écrits par Leonard Cohen.

 

Les principales œuvres de Philip Glass

 

 

Music in Twelve Parts (1974)

Glassworks (1981), pour ensemble.

Koyaanisqatsi (1982), musique de film

Concerto pour violon (1987)

Metamorphosis (1988), pour piano

Symphonie n°3 (1995)

The Hours (2002), musique de film

 

Opéras :

Einstein on the Beach (1976)

Satyagraha (1980)

Akhnaten (1983)

 

Philip Glass en 24 CD


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On trouvera une biographie et le catalogue des œuvres de Philip Glass sur Ressources-IRCAM

Voir aussi une biographie sur physinfo.org.

 

 

 

John Adams (1947-)

 

D’abord très proche du minimalisme de Steve Reich et de Philip Glass, John Adams s'en éloigne peu à peu en y introduisant plus de mélodie et d’harmonie, dans des œuvres orchestrales très élaborées.

 

John Adams est né le 15 février 1947 à Worcester (Massachusetts).

Il étudie la musique au Harvard College de 1965 à 1971, puis se fixe à San Francisco, où pendant dix ans, il enseigne et dirige au Conservatoire de Musique.

A partir de 1977, il trouve sa voie dans le minimalisme avec sa pièce « Phrygian Gates ».

En 1978, son septuor à cordes « Shaker Loops » lui amène une certaine notoriété.

En 1983, il rencontre le metteur en scène Peter Sellars avec qui il élaborera plusieurs œuvres scéniques fortement engagées politiquement, parmi lesquelles « Nixon in China » qui connait en 1987 un succès international, « The Death of Klinghoffer » (1991) qui sera porté à l’écran en 2003, « I Was Looking at the Ceiling and Then I Saw the Sky » (1995), « Doctor Atomic » (2005).

Pour commémorer la mémoire des victimes des attentats du 11 septembre 2001, il compose en 2002 « On the Transmigration of Souls » qui lui vaut en 2003 le prix Pulitzer.

 

Les principales œuvres de John Adams

 

 

Phrygian Gates (1977) pour piano

Shaker Loops (1978) pour septuor à cordes

Harmonielehre (1984) pour orchestre

Concerto pour violon (1993)

On the Transmigration of Souls (2002) pour orchestre, chœur, chœur d’enfants et sons fixés.

 

Œuvres lyriques 

Nixon In China (1987), opéra

The Death of Klinghoffer (1991), opéra

I Was Looking at the Ceiling and Then I Saw the Sky (1995), « songplay », en deux actes

El Niño (2000), oratorio de Noël

Doctor Atomic (2005), opéra

A Flowering Tree (2006), opéra

The Gospel According to the Other Mary (2012), oratorio de la Passion

Girls of the Golden West (2017), opéra

 


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On trouvera une biographie et le catalogue des œuvres de John Adams sur Ressources-IRCAM

Voir aussi une biographie sur physinfo.org.

 

 

 

Le minimalisme mystique

 

Certains compositeurs, chez qui on voit une forte inspiration religieuse, sont appelés minimalistes « mystiques ». Il s'agit principalement de Henryk Górecki, Arvo Pärt, John Tavener, Giya Kancheli, Hans Otte.

 

 

 

Arvo Pärt (1935-)

 

Arvo Pärt est un compositeur estonien né le 11 septembre 1935 à Paide.

Il entre en 1954 à l'École secondaire de musique de Tallinn, puis au conservatoire de Tallinn en 1957, dont il sort diplômé en 1963.

Parallèlement, il occupe un poste d’ingénieur du son à la radio estonienne, de 1954 à 1967.

A cette époque, l'Estonie était toujours sous domination soviétique, mais Pärt prend très vite ses distances avec les recommandations officielles et entre dans sa période dodécaphonique, en particulier avec ses Symphonies n°1 (1964) et n°2 (1966), et son Concerto pour violoncelle « pro et contra ». (1966).

Pendant dix ans, de 1966 à 1976, il cherche de nouvelles voies dans l'étude de la musique médiévale, cessant quasiment alors de composer si ce n’est deux tentatives vers une nouvelle manière  avec le Credo en 1968 et la Troisième Symphonie en 1971 dans laquelle il abandonne la musique sérielle.

L’année 1976 marque un nouveau départ dans la carrière d’Arvo Pärt qui privilégie contemplation, transcendance et mysticisme. Avec sa pièce pour piano « Für Alina » il inaugure un nouveau style, qualifié par lui-même de « style tintinnabuli ».

 

Le style tintinnabuli (du latin tintinnabulum : clochette) est un procédé de composition musicale et une technique d'écriture créée par Arvo Pärt. Ce style est fondé sur une diaphonie, c’est à dire sur deux notes qui se joignent pour former un son dans lequel ces notes sont indissociables.
Voici, à titre d’exemple, le début de « Für Alina », exclusivement écrit en tintinnabuli :

 

 

C'est le début d'une succession de chefs-d'œuvre souvent d'inspiration religieuse.

Le style général adopté par le compositeur participe de la recherche d'une nouvelle simplicité musicale que l’on peut assimiler à une variante de minimalisme.

 

Les principales œuvres d’Arvo Pärt

 

 

Tabula Rasa (1977)

Fratres (1977-2008)

Cantus Firmus in Memoriam Benjamin Britten (1977)

Spiegel im Spiegel (1978-2011)

De Profundis (1980)

Passion selon St Jean (1982-1988)

Stabat Mater (1985) pour voix et trio à cordes

Magnificat (1989)

Littlemore Tractus (2001)

Adam's Lament (2009)

Adam’s passion (2015)

 


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On trouvera une biographie et la liste des œuvres d’Arvo Pärt sur Ressources-IRCAM.

Voir aussi une biographie sur physinfo.org.

 

 

 

Henryk Górecki (1933-2010)

 

Henryk Górecki est un compositeur polonais, né le 6 décembre 1933 à Czernica. Nous l’avons déjà rencontré dans le cadre de la musique polonaise du vingtième siècle.

La musique de Górecki couvre une large variété de styles mais tend toujours vers la simplicité harmonique. D’abord adepte du sérialisme, il s’en éloigne progressivement dans les années 1970 pour tendre vers une écriture plus douce et plus expressive, privilégiant la mélodie, comme dans sa Symphonie n°2 « Copernicienne » (1972).

Symphonie n°3
« des chants plaintifs »


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Comme celles d’Arvo Pärt, à qui il est parfois comparé, ses œuvres sont empreintes de minimalisme et de musique sacrée. Ceci apparait particulièrement dans sa 3e symphonie, dite « Symphonie des chants plaintifs » de 1976, son « Miserere » de 1981 ou son hymne papal « Totus Tuus » de 1987).

Parmi ses autres œuvres, citons « Trois danses » (1973), « Beatus vir » pour baryton, chœur et orchestre (1979) et ses trois quatuors à cordes sous-titrés « Already it is dusk » (1988),  « Quasi una Fantasia » (1992) et « Songs are sung » (1995).

 

On trouvera une biographie sur physinfo.org et la liste des œuvres de Henryk Górecki sur Cultur.pl.

 

 

 

John Tavener (1944-2013)

 

John Kenneth Tavener est un compositeur anglais né le 28 janvier 1944, à Londres.

De 1961 à 1965, il fait ses études musicales à la Royal Academy of Music de Londres. Parallèlement, dès 1960, il est organiste à Saint John’s à Kensington.

En 1968, à l’âge de 23 ans, Tavener devient célèbre dans le monde entier avec sa cantate dramatique « The Whale » (La Baleine), une relecture musicale de l'histoire biblique de Jonas pour récitant, solistes, chœur et orchestre.

A partir de 1969, il enseigne la composition au Trinity College of Music de Londres.

Catholique, il se convertit en 1977 à l'Église orthodoxe russe ce qui influencera fortement sa musique. La décennie 1977-1986 est ainsi entièrement marquée par des œuvres d'inspiration orthodoxe. John Tavener se définit alors davantage comme un intermédiaire avec le monde spirituel que comme un compositeur. Bien qu’orthodoxe, il s’intéresse aussi aux autres religions.

A partir de 1986, Tavener élargit son domaine musical, s’investissant également dans la musique profane.

En 2000, il reçoit le titre de chevalier dans la Millennium Honours List.

En 2007, « The Beautiful Names » est créé à la cathédrale Westminster. Cette œuvre, chantée en arabe, est une méditation sur les 99 noms d'Allah trouvés dans le Coran.

 

Quelques œuvres majeures de John Tavener

 

 

The Lamb (1984), d'après le poème “The Lamb” de William Blake

Two hymns to the mother of God (1985)

The Protecting Veil (1987), pour violoncelle et cordes

Wake up and die (1996) pour violoncelle et orchestre

Song for Athene (1993), joué en 1997 lors de l’enterrement de la princesse Diana.

Funeral canticle (1993)

Fall and Resurrection (1997)

The Veil of the Temple (2003), d’après des textes chrétiens et islamiques.

Butterfly Dreams (2003)

Fragments of a Prayer (du film « Children of Men ») (2006)

Requiem (2007)

 

 

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John Tavener a également écrit 2 opéras : « Thérèse » (1973) et « Mary of Egypt » (1991)

Le catalogue des œuvres de Tavener contient 297 opus, que l’on trouvera sur le site Music Sales Classical.

On trouvera une présentation de son œuvre sur physinfo.org.

 

 

 

Giya Kancheli (1935-2019)

 

Giya Kantcheli est un compositeur géorgien d’origine russe né à Tbilissi en Géorgie le 10 août 1935 et mort dans cette même ville le 2 octobre 2019.

Après des études de géologie, il étudie la musique au Conservatoire de Tbilissi de 1959 à 1963.

En 1963, il reçoit le Prix des jeunes compositeurs d’URSS pour son Concerto pour orchestre.

A partir de 1970, il enseigne la composition dans son conservatoire d’origine.

Sa Symphonie n° 4, écrite en 1976, lui vaut un prix d’Etat.

Il est nommé artiste national de l’Union soviétique en 1988.

En 1991 il quitte la Géorgie pour Berlin puis, en 1995, il s’installe à Anvers.

Il devient compositeur en résidence au Festival international de musique de Lucerne en 1999.

Giya Kancheli est d’abord connu pour ses 7 symphonies, mais il a également composé d’autres œuvres orchestrales, un opéra, de la musique de chambre, de la musique chorale et de la musique de film.

Les œuvres de sa maturité s’appuient sur la tonalité et des harmonies souvent simples, proches du minimalisme.

 

Quelques œuvres de Giya Kancheli

 

 

Bright Sorrow (1984)

Mourned by the Wind (Pleuré par le vent, 1989)

Night prayers (1992) du cycle « Life without Christmas »

In l’istesso tempo (1997), quatuor à cordes avec piano

Twilight (2004) pour 2 violons (ou alto et violon) et orchestre à cordes

Chiaroscuro (2011) pour violon/alto, orchestre de chambre et vibraphone

 

Chiaroscuro, Twilight


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On trouvera une biographie de Kancheli et une analyse de son œuvre sur Resmusica ainsi que la liste de ses œuvres.

 

 

 

Hans Otte (1926-2007)

 

Hans Günther Franz Otte est un compositeur allemand né le 3 décembre 1926 à Plauen et mort le 25 décembre 2007 à Brême, Allemagne. Il était également pianiste, animateur radio et auteur de nombreuses pièces de théâtre musical, d'installations sonores, de poèmes, de dessins et de vidéos d'art.

Hans Otte a étudié en Allemagne, en Italie et à l'Université de Yale aux États-Unis. Parmi ses professeurs figurait le compositeur Paul Hindemith.

Il a été directeur musical de Radio Bremen de 1959 à 1984.

Das Buch der Klänge

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En 1991, sa « Hans-Otte-Klanghaus » (La maison sonore de Hans Otte) est devenue une installation sonore permanente du « Neues Museum Weserburg » à Brême.

Son catalogue contient plus de 100 œuvres. Ses pièces les plus connues sont « Das Buch der Klänge » (Le Livre des sons, 1979-1982) et « Stundenbuch » (Le Livre des heures, 1991-1998). Parmi ses œuvres, citons également « Wassermann musik » (aquarian music, 1995) pour harpe.

 

 

 

Autres compositeurs minimalistes

 

Pauline Oliveros (1932-2016)

 

Pauline Oliveros, accordéoniste et compositrice américaine, est née le 30 mai 1932 à Houston, Texas et morte le 24 novembre 2016 à Kingston, New York.

Elle est à l'origine du concept de « Deep Listening » qui vise à différencier « entendre » et « écouter », deux façons de traiter la même information sonore. Cette pratique permet une conscience accrue de la musique et des sons et a ouvert de nombreuses voies de recherche à la musique contemporaine.

En 1988, elle fonde la « Deep Listenig Band » avec Stuart Dempster (tromboniste et compositeur) et Panaiotis (chanteur et compositeur) ensuite remplacé par David Gamper. Ce groupe enregistre l’album « Deep listening » en 1989, composé de 4 morceaux : Lear , Suiren , Ione et Nike

 

Le Deep listening (L'écoute en profondeur)
Pauline Oliveros décrit cette pratique comme « un moyen d’écouter de toutes les manières possibles, d’entendre quoi que vous fassiez ».
Deep Listening explore la différence entre la nature involontaire de l'audition et la nature volontaire et sélective de l'écoute. La pratique comprend des exercices corporels, des méditations sonores, des performances interactives, l’écoute des sons de la vie quotidienne, de la nature, de ses propres pensées, de son imagination et de ses rêves. Elle cultive une conscience accrue de l'environnement sonore, tant externe qu'interne, et favorise l'expérimentation, l'improvisation, la collaboration, le jeu et d'autres compétences créatives essentielles à la croissance personnelle et communautaire.

 

Parmi ses autres œuvres, on notera :

« The roots of the moment » pour accordéon et électronique (1987)

« Four Meditations » pour orchestre (1997)

 

On trouvera une biographie et la liste des œuvres de Pauline Oliveros sur Ressources-IRCAM.


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Tom Johnson (1939-)

 

Tom Johnson est un compositeur franco-américain né le 18 novembre 1939 à Greeley (Colorado).

Installé à New-York en 1968, il étudie la composition avec Morton Feldman et, comme tous les musiciens américains de sa génération, subit l’influence de John Cage.

De 1971 à 1983, il est critique musical pour la revue « The Village Voice », spécialisé dans les musiques nouvelles. C’est là qu’il commence à parler du minimalisme dont il affine la définition au fur et à mesure des années.

En 1983, il s’installe à Paris.

Sa musique minimaliste est caractérisée par l’utilisation de procédés mathématiques, tels que l'accumulation, le comptage, le déphasage … d’abord utilisés dans « Nine Bells » (1979), puis dans ses musiques « à compter » telles que les « Rational Melodies » (1982). Elle est caractérisée également par un humour où l’absurde le dispute à la fantaisie.

Entre 1988 et 1992, Johnson compose l'une des pièces majeures de son répertoire, le « Bonhoeffer Oratorium », qui reprend des sermons et textes contre le nazisme écrits par le pasteur luthérien Dietrich Bonhoeffer.

En 2000, il reçoit le prix des Victoires de la musique avec son œuvre pour saxophone « Kientzy Loops ».

 

Autres œuvres de Tom Johnson

 

 

An hour for piano (1971)

L'Opéra de quatre notes (1972), opéra

Failing, A very difficult piece for solo string bass (1975) pour contrebasse et voix parlée.

Vermont Rhythms (2008) pour deux saxophones, trombone, percussion, guitare et clavier.

 


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On trouvera une biographie et la liste des œuvres de Tom Johnson sur Ressources-IRCAM.

 

 

 

Louis Andriessen (1939-2021)

 

Louis Andriessen est un compositeur néerlandais, né le 6 juin 1939 à Utrecht aux Pays-Bas et mort le 1er juillet 2021 à Weesp.

Il étudie au Conservatoire Royal de la Haye de 1957 à 1962, puis avec Luciano Berio à Milan et Berlin de 1962 à 1965.

Après une incursion dans le sérialisme, il pratique une harmonie consonante ou polytonale, en s’inspirant du jazz, de Stravinsky et des minimalistes américains (notamment Steve Reich).

Son œuvre privilégie les formations inhabituelles, composées de guitares électriques, trombones, saxophones et percussions diverses, et couvre divers genres, de la musique de chambre et la musique concertante, à la musique de film et pour le théâtre, en passant par la musique électronique.

 

Quelques œuvres d’Andriessen

 

 

Worker's Union (1975) pour instruments puissants.

De Staat (La ville, 1976), d’après « La république » de Platon

De Tijd (Le temps, 1981), pour chœur de femmes et grand ensemble

Hout (bois, 1991) pour saxophone ténor, marimba, guitare et piano

Zilver (Argent, 1994) pour ensemble

Theatre of the World (2015), opéra

 


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On trouvera une biographie et une analyse et la liste des œuvres de Louis Andriessen sur Ressources-IRCAM.

Voir aussi une biographie sur physinfo.org.

 

 

 

Gavin Bryars (1943-)

 

Gavin Bryars est un compositeur britannique né le 16 janvier 1943 à Goole (Yorkshire).

Dans les années 1960, il entame une carrière de contrebassiste de jazz, puis se consacre à la composition. Lors d’un séjour en Amérique, il fréquente John Cage et le chorégraphe Merce Cunningham avec qui il travaillera plus tard.

En 1970, alors qu’il enseigne à l’école des beaux-arts de Portsmouth, il fonde « The Portsmouth Sinfonia » devenu célèbre pour ses interprétations et enregistrements du répertoire classique avec un minimum de compétence musicale.

Il se déplace en tournées internationales avec son « Gavin Bryars Ensemble » fondé en 1981, composé, selon les besoins, d'instruments traditionnels, éventuellement de saxophones, de guitares électriques et d'une bande préenregistrée.

Sa musique est qualifiée de zen, hypnotique. Ses œuvres les plus célèbres sont « The Sinking of the Titanic » (1969) et « Jesus' Blood Never Failed Me Yet » (1970, repris en 1993). Ce dernier morceau est construit autour d’une empruntée à un clochard anonyme et répétée en boucle.

 

Autres œuvres de Gavin Bryars

 

 

Cadman Requiem

One last Bar that Joe can sing, pour percussions

Glorious Hill, pour 4 voix

Adnan Songs  (recueil de 8 mélodies)

Ses concertos :

Farewell to Philosophy, pour violoncelle

Farewell to St Petersburg, pour contrebasse et chœurs 

The Bulls of Bashan, pour violon

The Solway Canal pour piano.

 


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On trouvera une biographie de Gavin Bryars sur physinfo.org et la liste complète de ses œuvres sur son site.

 

 

 

Michael Nyman (1944-)

 

Michael Nyman est un compositeur anglais né à Londres le 23 mars 1944.

D’abord critique musical, il publie en 1974 « Experimental Music-Cage and Beyond ».

Il ne commence sa carrière de compositeur qu’en 1976 à l’occasion d’une commande d’arrangement d’une musique de Goldoni.

Il est essentiellement connu pour ses musiques de films, son plus grand succès étant la musique du film de Jeanne Campion « La Leçon de Piano » (1992).

 

Concertos


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Mickael Nyman compose aussi des pièces pour concert, dont on peut citer les 5 quatuors à cordes, Six Celan songs (Mélodies sur des poèmes de Paul Celan, 1990), un concerto pour piano (1993), un concerto pour clavecin (1995), un Double Concerto pour saxophone, violoncelle et orchestre (1997).

 

On trouvera une biographie de Mickael Nyman sur Ressources-IRCAM.

 

 

 

Michael Gordon (1956-)

 

Michael Gordon est un compositeur américain né le 20 juillet 1956 à Miami Beach (Floride).

De 1974 à 1977, il étudie la musique à l’université de Floride et, de 1977 à 1982, la composition à la Yale School of Music de New York.

En 1983, il crée l’ensemble « Michael Gordon Philharmonic » pour jouer ses propres œuvres lors de tournées en Amérique et en Europe.

En 1987, il fonde, avec Julia Wolfe et David Lang, l’ensemble « Bang on a Can » dont l’objet est de promouvoir la musique classique contemporaine américaine.

Michael Gordon a longtemps travaillé avec l'ensemble Icebreaker de Londres avec lequel il a enregistré notamment « Yo Shakespeare », pour ensemble (1992) et « Trance », pour ensemble et voix samplées (1995).

Il a aussi travaillé avec Elliot Caplan sur une nouvelle forme de théâtre musical nommée opéra-vidéo, avec l’opéra « Van Gogh » en 1991 et la pièce pour orchestre et électronique « Weather » en 1997.

Il compose aussi bien pour l’orchestre que pour de la musique de chambre ou soliste, avec ou sans électronique. Sa musique utilise des éléments répétitifs issus du minimalisme et de la culture populaire.

 

Autres œuvres de Michael Gordon

 

 

Industry (1992), pour violoncelle et électronique

Sunshine of your Love (1999), pour orchestre

Potassium (2000) pour quatuor à cordes et électronique

Beijing Harmony (2012), pour orchestre

Dry (2013), pour ensemble

Big Space (2017), pour orchestre

Œuvres avec vidéo :

Decasia (2001)

Œuvres consacrées à une ville : Gotham (2004) : New York, Dystopia (2008) : Los Angeles, El Sol Caliente (2015) : Miami

 

Van Gogh


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On trouvera une biographie et la liste des œuvres de Michael Gordon sur Ressources-IRCAM.

 

 

 

David Lang (1957-)

 

David Lang est un compositeur américain né le 8 janvier 1957 à Los Angeles.

En 1987, il fonde « Bang on a Can » avec Michael Gordon et Julia Wolfe, organisation qui donne chaque année une série de concerts à New York, les « Marathon Concerts » et organise des tournées internationales.

En 2008, il reçoit le Prix Pulitzer de musique pour « La Passion de la Petite Fille aux allumettes », inspiré par le conte d’Andersen et « La Passion selon saint Matthieu » de Jean-Sébastien Bach.

Son catalogue, riche de plus de cent cinquante œuvres, aborde tous les genres de musiques, dont la musique de ballet et la musique de film, ainsi que l’opéra (« modern painters », « The whisper opera », « Anatomy theater »).

 

Autres œuvres de David Lang

 

 

Are you experienced ? (1987)

Death speaks (2012)

Simple songs#3 (2015), musique du film « Youth » de Paolo Sorrentino.

The public domain, (2016) pour 1000 chanteurs volontaires, commandé à l'occasion du 50e anniversaire du festival Mostly Mozart de New York.

 


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Julia Wolfe  (1958-)

 

Julia Wolfe est une compositrice américaine née le 18 décembre 1958.

En 1987, elle est co-fondatrice de « Bang on a Can » avec Michael Gordon et David Lang.

Julia Wolfe s’inspire pour ses créations de la musique folk, de la musique classique et du rock.

En 2015, elle obtient le prix Pulitzer de musique pour « Anthracite Fields ». Cette œuvre commémore les travailleurs des grandes mines de charbon du nord-est de la Pennsylvanie. Elle poursuit son exploration de l'histoire du travail américain sur le thème des femmes dans l'industrie du vêtement à New York au début du siècle avec « Fire in my mouth », pour orchestre et chœur de femmes créé en janvier 2019.

 

Autres œuvres de Julia Wolfe

 

 

Cruel Sister (2004) pour orchestre à cordes

Fuel (2007) pour orchestre à cordes

Steel Hammer (2009) pour deux sopranos, alto et ensemble

riSE and fLY,(2012) concerto pour percussion et orchestre

Anthracite Fields (2014) pour chœur et ensemble

Fire in my mouth (2019) pour deux sopranos, deux altos, chœur de filles et orchestre

 


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On trouvera une biographie et la liste des œuvres de Julia Wolfe sur Ressources-IRCAM.

 

 

 

Max Richter (1966-)

 

Max Richter est un compositeur germano-britannique né le 22 mars 1966 à Hamelin en Allemagne.

A dix-huit ans, il commence ses études de composition et de piano à l'université d'Édimbourg puis à la Royal Academy of Music de Londres ainsi qu’avec Luciano Berio à Florence.

En 1989, il cofonde « Piano Circus », un ensemble de musique contemporaine, dans lequel il restera pendant 10 ans.

En 2002, il sort son premier album solo, « Memoryhouse », qui intègre des sons électroniques, des enregistrements et des voix.

En 2004, c’est le morceau « On the Nature of Daylight », issu de l’album « The Blue Notebooks », qui lui permet d’asseoir sa notoriété, et qui reste aujourd’hui son œuvre la plus célèbre.

Max Richter est très sollicité par le cinéma et compose de nombreuses bandes originales de film. En 2008, il obtient le Golden Globe et l’European Film Award du meilleur compositeur pour « Valse avec Bachir » d’Ari Folman, et en 2018 le prix de la meilleure musique de film pour « Mary Queen of Scots » de Josie Rourke aux Hollywood Music in Media Awards.

 

Quelques œuvres de Max Richter

 

 

Memoryhouse (2002)

On the nature of the daylight, de l’album The blue notebooks (2004)

The haunted ocean (du film « Valse avec Bachir », 2007)

24 Postcards In Full Colour (2008).

Infra (2010), musique de ballet

Les 4 saisons de Vivaldi Recomposées (2012)

Sleep (2015)

 

The blue notebooks


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On trouvera une biographie de Max Richter sur edutheque.philharmoniedeparis.

 

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Citons encore :

 


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Jóhann Jóhannsson (1969-2018), compositeur islandais.

Il a écrit pour le théâtre, pour des documentaires ainsi que des bandes originales de films dont The Theory of Everything (une merveilleuse histoire du temps), Arrival (premier contact), Sicario.

Parmi ses plus belles œuvres citons ses albums « Fordlandia » et « Orphée ».

 

 

 

 

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