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1  Introduction

2  La musique minimaliste

3  La musique spectrale

4  La musique électroacoustique

5  Le post-modernisme

6  Le théâtre musical et l'opéra

7  Le postsérialisme

 

 

 

Le théâtre musical

et l’opéra contemporain

 

 

Sommaire de ce chapitre

 

 

 

 

Introduction

 

Le théâtre musical prend naissance au début des années 1960.


Quelques extraits donnant un aperçu de « Zwei-Mann-Orchester » de M. Kagel

Le terme de théâtre musical couvre des œuvres très diverses. Il peut être centré autour de la voix, parole ou chant, se présentant alors comme une nouvelle forme de drame lyrique, mais aussi combiner dans une forme d’art total, voix, instruments, décors, lumières, costumes, mise en scène, jeux d’acteur des instrumentistes.

Le théâtre musical se différencie de l'opéra au sens où c'est la musique, et non un livret, qui justifie le théâtral et organise toute la dramaturgie.

 

Il convient de distinguer le théâtre musical et le théâtre instrumental. Dans ce dernier, la partie théâtrale est assurée par les instrumentistes qui ne jouent pas seulement de leur instrument mais participent à une représentation visuelle par leurs gestes et leur jeu de scène.

C’est Mauricio Kagel (1931-2008) qui a poussé le plus loin le théâtre musical instrumental et scénique. Par exemple, dans son œuvre « Match » (1964), deux violoncellistes s’affrontent tandis qu’un percussionniste sert d’arbitre, et dans « Zwei-Mann-Orchester » il invente une énorme machinerie jouée par 2 musiciens.

 

 

 

Compositeurs de théâtre musical

 

Mauricio Kagel (1931-2008)

 

Mauricio Kagel est né le 24 décembre 1931 à Buenos Aires.

S’intéressant tout à la fois aux genres de la scène, du concert, du cinéma, du théâtre et de la radio, il occupe des postes d'animateur de la vie culturelle argentine.

En 1957, il s’installe à Cologne où il participe aux recherches du studio de musique électronique de Cologne. Il y compose entre autres « Transicións I et II » (1958-1959).

En 1958, il suit les cours d'été de Darmstadt où il rencontre Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen, Luciano Berio et Luigi Nono, et où il enseigne entre 1960 et 1966.

L'œuvre de Kagel est étendue et variée. Il est l'auteur de compositions pour orchestre, voix, piano et orchestre de chambre, et de très nombreuses œuvres scéniques, films et pièces radiophoniques.

Comme Boulez, Stockhausen ou Boucourechliev, il pratique la forme ouverte (l’œuvre est composée de fragments dont l’ordre d’exécution est choisi par l’interprète), en particulier dans  « Hétérophonie » (1961) et « Diaphonies I, II et III » (1964).

 

Avec « Sur scène », composé en 1959, il s’oriente vers le théâtre musical.

Dans les années 1970, il travaille sur des œuvres classiques pour en extraire une nouvelle expressivité souvent agressive, avec par exemple « Ludwig van » écrit en 1970 en hommage à Beethoven, à l’occasion de son bicentenaire, dont il a fait une version cinéma d’1h30mn.

Dans les années 1980, Kagel se démarque encore en composant : « Rrrrrrr... », (1980-1982), ensemble de 41 pièces autonomes pouvant être jouées séparément et qui commencent toutes avec la lettre R. Elles sont composées pour orgue, chœur et piano, duo de percussions, vents, contrebasses et percussions, voix solistes, ensemble jazz.

De 1981 à 1985, il compose, « Sankt-Bach-Passion » (passion selon saint Bach) en hommage à Jean-Sébastien Bach.

 

Mauricio Kagel meurt le 18 septembre 2008, à Cologne.

 

Principales œuvres de Mauricio Kagel

 

 

Sur scène (1959)

Match (1964) pour trois interprètes

Hallelujah (1968) pour voix

Ludwig van (1970)

Staatstheater (composition théâtrale, 1971)

Zwei-Mann-Orchester (1973) pour deux hommes-orchestres

Rrrrrrr..., (1980-1982), ensemble de 41 pièces.

Sankt-Bach-Passion (1981-1985) pour solistes chœurs et orchestre

Die Stücke der Windrose (La rose des vents, 1989-94), cycle de 8 pièces pour orchestre « de salon » : Süden, Osten, Nordosten, Nordwesten, Südosten, Südwesten, Westen, Norden.

 


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On trouvera une biographie plus complète et le catalogue de ses œuvres sur Ressources-IRCAM, ainsi qu’une biographie sur physinfo.org.

 

 

 

Georges Aperghis (1945-)

 

Né à Athènes le 23 décembre 1945, Georges Aperghis s'installe à Paris en 1963.

Il s'essaie au sérialisme, à la musique concrète de Pierre Schaeffer et de Pierre Henry, aux recherches de Iannis Xenakis, avant de développer en 1970 un langage plus libre et plus personnel.

En 1971, il compose sa première pièce de théâtre musical « La Tragique histoire du nécromancien Hiéronimo et de son miroir ». Dès lors, il élabore une dramaturgie musicale originale qui intègre des éléments vocaux, instrumentaux, gestuels, narratifs et scéniques.

En 1973, il compose son premier opéra « Pandemonium ».

En 1976, il fonde l'Atelier Théâtre et Musique (ATEM), consacré au théâtre musical, qui rassemble musiciens, chanteurs, comédiens et plasticiens, avec lequel il compose et crée plusieurs œuvres.

 

En 2000, il reçoit le Prix SACEM (meilleure création de l’année) pour « Machinations », en 2011 le prix Mauricio Kagel et en 2015, le Lion d'Or à la Biennale de Venise.

 

Quelques œuvres de Georges Aperghis

 

 

Récitations (1977-1978), pour voix seule.

Le corps à corps (1978) théâtre musical, pour un percussionniste et son zarb*

Les Sept crimes de l'amour (1979), théâtre musical pour soprano, clarinette et percussion

Les guetteurs de sons (1981), théâtre musical pour trois percussionnistes

Graffitis (1981) pour un percussionniste

Cinq Pièces (1994) pour espérou** et violoncelle

Machinations I à X, (2000), spectacle musical pour quatre femmes et ordinateur

Luna Park (2011) théâtre musical

Concerto pour accordéon (2015)

 


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*Zarb : Instrument de musique à percussion digitale originaire d’Iran, constitué d'une pièce de bois creuse de forme cylindrique recouverte par un morceau de peau tendue. Le Zarb est aussi appelé tombak.

**Espérou : Instrument à 13 notes, conjuguant les sonorités des cordes frottées et de la percussion. Les notes (lames d’acier) peuvent être jouées soit frottées par un ou deux archets, soit percutées, soit pizzicato. Cet instrument a été créé spécialement pour pouvoir exécuter les « 5 pièces » d’Aperghis. Cette œuvre est aussi jouée avec des percussions plus conventionnelles.

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On trouvera une biographie plus complète sur Ressources-IRCAM, ainsi que le catalogue de ses œuvres.

Voir aussi le site officiel du compositeur : aperghis.com

 

 

 

Marc Monnet (1947-)

 

Marc Monnet est né le 11 mars 1947 à Paris.

Il étudie la musique au Conservatoire de Paris et suit l’enseignement de Mauricio Kagel à la Musikhochschule de Cologne.

En 1986, il fonde la compagnie de théâtre « Caput Mortuum », pour répondre au besoin de repenser le théâtre musical.

En 2002, il est nommé directeur artistique du festival « Printemps des Arts » de Monte-Carlo.

Marc Monnet propose une musique marquée par la théâtralité et le chaos. Ses œuvres déconcertent car elles ne reposent jamais sur des repères acquis ou des règles communément admises. Si ses pièces témoignent de son intérêt pour le travail scénique et théâtral, elles reflètent aussi sa passion pour le piano et la musique de chambre.

 

Quelques œuvres de Marc Monnet

 

Le catalogue de Marc Monnet comporte un peu plus de 80 œuvres.

 

 

L'autre scène (1983), pour treize musiciens

Patatras ! (1984), pour huit instrumentistes

À corps et à cris (1988), pour trois interprètes vocalisateurs-acteurs et système MIDI

Chansons imprévues (1992), pour soprano, clarinette(s) et contrebasse

Babioles (1992), six pièces pour saxophone alto et une pièce pour saxophone ténor ou cor de basset

Fragments (1993), pour 5 interprètes vocalisateurs-acteurs-gesticulateurs, 2 sopranos et système en temps réel

Chant fêlé (1996), pour cinq instruments et électronique

Bibilolo (2000), quatorze pièces pour six percussions et électronique

Bosse, crâne rasé, nez crochu (2000), pièce pour piano solo et ensemble avec électronique en temps réel

Pan ! (2004), opéra pour voix d’acteurs, chœur, orchestre et dispositif électronique.

Épaule cousue, bouche ouverte, cœur fendu (2008), ballet, pour contreténor, violon, deux pianos et ensemble

Sans mouvement, sans monde (2010), pour violoncelle et orchestre

Mouvement, imprévus, et... (2013), pour orchestre, violon et autres machins

 

Bosse, crâne rasé, nez crochu, Épaule cousue, …


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Sans mouvement, sans monde
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On trouvera une biographie plus complète sur Ressources-IRCAM, ainsi que le catalogue de ses œuvres.

 

 

 

Dieter Schnebel (1930-2018)

 

Dieter Schnebel est né le 14 mars 1930 à Lahr (Allemagne) et décédé le 20 mai 2018.

Pianiste de formation, Dieter Schnebel étudie la musicologie, la théologie et la philosophie. Il suit également les cours d’été de Darmstadt, où il se familiarise notamment avec les techniques de compositions de Ernst Krenek, Luigi Nono et Pierre Boulez.

Compositeur sériel à l'origine, Dieter Schnebel entreprend de développer des concepts expérimentaux. Il compose pour tous les effectifs : instrument seul, musique de chambre, orchestre, musique vocale, opéras.

En 1977, il crée la troupe de théâtre « Die Maulwerker » avec laquelle il met en œuvre son concept d’œuvre ouverte, où les musiciens sont invités à participer à des actions dans l’espace impliquant l’utilisation non-conventionnelle d’instruments et de voix.

Inspiré par John Cage, il réalise de nombreuses expérimentations, notamment autour de la technique sérielle, de la spatialisation, mais aussi de la production du son par le corps et du théâtre expérimental de voix et gestes. Il a également écrit de la musique religieuse.

Dieter Schnebel a été professeur de composition à Berlin de1976 à 1995.

 

Quelques œuvres de Dieter Schnebel

 

 

Für Stimmen… missa est (1958), pour chœur mixte

Nostalgie [ou visible music II] (1962) pour un chef d'orchestre

Maulwerke (1974), pour organes d'articulation et appareils de reproduction, pour trois à douze interprètes.

Orchestra (1977), musique symphonique pour musiciens mobiles

Diapason (1977), canon à 13 instruments différents

Sinfonie-Stücke  (1985), pour orchestre

Pan (1988), pour flûte et accompagnement ad libitum

Lamento di Guerra (1991), pour mezzo-soprano et orgue ou synthétiseur/accordéon.

Harley Davidson (2000), pour trompette, neuf motocyclettes et synthétiseur

 


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On trouvera une biographie plus complète sur Ressources-IRCAM, ainsi que le catalogue de ses œuvres.

 

 

 

Costin Miereanu (1943-)

 

Costin Miereanu, roumain naturalisé français, est né le 27 février 1943 à Bucarest.

Après des études de piano et de composition à Bucarest, il se rend à Darmstadt afin de suivre les cours de Stockhausen, Ligeti et Karkoschka.

Arrivé à Paris en 1968, il enseigne à partir de 1973, au département de musique de l'université de Paris-VIII.

Ayant repris des études universitaires, il obtient en 1979 un doctorat de 3e cycle en sémiologie musicale et un doctorat ès lettres et sciences humaines.

En 1981, il est nommé professeur de philosophie, esthétique et sciences de l'art à l'Université de Paris I et accède au poste de directeur artistique des éditions Salabert.

 

Costin Miereanu recherche dans ses œuvres des formes polyartistiques unissant son, geste et image, et fait souvent appel dans ses œuvres à l'électroacoustique.

 

Quelques œuvres de Costin Miereanu

 

 

Luna Cinese (1975), pour un ou plusieurs électrophones, un exécutant et un récitant

Musique climatique  (1979), pour 2 actants, un commentateur polyartistique, claviers acoustiques et/ou électroniques, bande magnétique et film 16 mm ad libitum.

Labyrinthes d'Adrien (1981), pour soprano, flûte, clarinette basse, cor, deux percussions, piano, claviers électriques, deux guitares électriques, violoncelle

Nuages-nuages (1984), pour flûtes et bande magnétique

Ombres lumineuses (1986), pour clarinette, cor, percussion, trois synthétiseurs (DX 7), violon et violoncelle

 


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On trouvera une biographie de Costin Miereanu ainsi que la liste de ses œuvres sur Wikipédia

 

 

 

Henri Pousseur (1929-2009)

 

Henri Pousseur, que nous avons rencontré dans le cadre de la musique dodécaphonique, fait une incursion dans le théâtre musical avec « Votre Faust » (1968), œuvre écrite en collaboration avec Michel Butor, dans laquelle le public a la possibilité d'intervenir et d'orienter l'action dans tel ou tel sens.

Retrouvez Henri Pousseur ici : musique dodécaphonique.

 

 

 

Compositeurs d’opéra contemporain

 

 

Philippe Boesmans (1936-2022)

 

Philippe Boesmans (prononcez boussement) est né à Tongres (Belgique), le 17 mai 1936.

Il étudie le piano au conservatoire royal de Liège.

A la fin des années 1950, il entre en contact avec le « groupe de Liège » (Henri Pousseur, André Souris, Célestin Deliège) qui représente l’école postsérielle belge.

A partir de 1962, il travaille au sein du Centre de Recherches musicales de Wallonie et est engagé comme producteur à la Radiotélévision Belge.

En 1971, il reçoit le Prix Italia pour « Upon la-mi ».

De 1985 à 2007, il est compositeur en résidence au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, qui lui commande 3 opéras dont « Reigen » (La Ronde).

En 2000, il reçoit le prix Honegger pour l’ensemble de son œuvre.

En 2004, il reçoit le Prix Musique de la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques).

En 2007, le DVD de l’opéra « Julie » reçoit le Prix Charles Cros. 

 

Issu du sérialisme qui a marqué ses premières œuvres, Philippe Boesmans choisit de réintégrer dans sa musique la consonance, le rythme et l'expressivité.

 

Quelques œuvres de Philippe Boesmans

 

 

Opéras :

La passion de Gilles (1983)

Reigen (La ronde, 1993)

Wintermärchen (Le conte d’hiver, 1999)

Julie (2004)

Yvonne, princesse de Bourgogne (2009)

Au Monde (2014)

Pinocchio (2017)

 

Autres œuvres :

Fanfare II (1973), pour orgue

Concerto pour piano et orchestre (1978)

Attitudes (1979), spectacle musical en vingt-deux tableaux, pour vocaliste, deux pianos synthétiseur et percussion

Concerto pour violon et orchestre (1980)

Chambres d’à côté (2010), pour ensemble instrumental

Capriccio (2010) pour deux pianos et orchestre

Fin de nuit 1 et 2 (2019) pour piano et orchestre

 

Opéras en DVD

 


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On trouvera une biographie plus complète sur Ressources-IRCAM, ainsi que le catalogue de ses œuvres.

 

 

 

Péter Eötvös (1944-2024)

 

Péter Eötvös, compositeur, chef d'orchestre et pédagogue, est né le 2 janvier 1944 à Székelyudvarhely, en Transylvanie.

Il obtient son diplôme de composition à l’Académie de musique de Budapest et celui de direction à la Hochschule für Musik de Cologne.

De 1968 à 1976, il dirige fréquemment le Stockhausen Ensemble, et participe aux activités du studio de musique électronique de la WDR de Cologne.

Il dirige le concert inaugural de l’IRCAM en 1978, et y est nommé directeur de l’Ensemble Intercontemporain, poste qu’il quitte pour créer en 1991 la « Fondation internationale Eötvös », puis en 2004, la « Fondation Eötvös pour la musique contemporaine », ces 2 fondations se consacrant à former les jeunes chefs et compositeurs.

De 1992 à 1998, il enseigne à la Hochschule für Musik de Karlsruhe, de 1998 à 2001 à celle de Cologne, puis de nouveau à Karlsruhe entre 2002 et 2007.

 

Sa musique reste très attachée à la culture musicale hongroise, en particulier à l'art de Bartók, Kodaly, Kurtág et Ligeti. La conception de ses opéras est marquée par son expérience de la musique de théâtre et de cinéma du début de sa carrière.

 

Quelques œuvres de Péter Eötvös

 

 

Opéras :

Trois sœurs (1997), opéra en trois séquences

Le Balcon (2002), opéra en dix tableaux

Angels in America (2004), opéra en deux parties

Lady Sarashina (2007), opéra en un acte et neuf tableaux

Love and other Demons (2007), opéra en deux actes

Die Tragödie des Teufels (2009), opéra en deux tableaux

Paradise reloaded (Lilith) (2013), opéra en douze scènes

Senza sangue (2015), opéra en un acte pour deux chanteurs et orchestre

 

Autres œuvres :

Chinese Opera (1986), pour 28 instrumentistes et bande

Korrespondenz (1992), pour quatuor à cordes

Psychokosmos (1994), pour cymbalum et orchestre

Jet Stream (2002) pour trompette solo et orchestre

Seven (2006), « Memorial for the Columbia Astronauts », pour violon et orchestre

The Sirens Cycle (2016) pour soprano et quatuor à cordes

 

Trois sœurs


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Paradise reloaded (Lilith)


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On trouvera une biographie plus complète sur Ressources-IRCAM, ainsi que le catalogue de ses œuvres.

 

 

 

Pascal Dusapin (1955-)

 

Pascal Dusapin est né le 29 mai 1955 à Nancy.

Entre 1974 et 1978, Pascal Dusapin étudie en tant qu'auditeur libre au Conservatoire de Paris et prend des cours avec Olivier Messiaen, Iannis Xenakis et Franco Donatoni.

De 1981 à 1983, il est pensionnaire à la villa Médicis à Rome.

En 1994 il reçoit le Prix Symphonique de la SACEM

En 1995, le Ministère de la Culture lui décerne le Grand Prix National de Musique et en 1998 le Grand Prix de la Ville de Paris.

En 2002, la Victoire de la Musique lui est attribuée comme « compositeur de l’année ».

Il reçoit le prix Cino del Duca de l’Académie des Beaux-Arts en 2005 et est nommé lauréat du Prix international Dan David en 2007.

Il est l’auteur de nombreuses pièces pour solistes, musique de chambre et grand orchestre et inscrit de nombreux opéras à son catalogue.

 

Quelques œuvres de Pascal Dusapin

 

 

Opéras :

Roméo et Juliette (1988), opéra en neuf numéros.

Medeamaterial (1991), opéra sur un texte de Heiner Müller

La Melancholia (1991), operatorio pour solistes, chœur et orchestre.

To Be Sung (1993), opéra de chambre en quarante-trois numéros.

Perelà - Uomo di fumo (2001), opéra pour onze personnages principaux, huit rôles secondaires, chœur mixte, orchestre, bande magnétique et onze musiciens sur scène.

Faustus, the Last Night (2004), opéra en une nuit et onze numéros.

Passion (2008)

Penthesilea (2013), opéra avec prologue, onze scènes et épilogue

Macbeth underworld (2019)

 

Autres œuvres :

Time Zones (1989), Quatuor à cordes n° 2

Umbrae Mortis (1997) pour chœur mixte

A Quia (2002), concerto pour piano et orchestre

Uncut (2009), solo n°7 pour orchestre

Aufgang (2011), concerto pour violon et orchestre

At Swim-two-birds (2017), double concerto pour violon et violoncelle

Waves (2019), pour orgue et orchestre

 


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On trouvera une biographie plus complète sur Ressources-IRCAM, ainsi que le catalogue de ses œuvres.

 

 

 

Peter Maxwell Davies (1934-2016)

 

Sir Peter Maxwell Davies est né le 8 septembre 1934 à Salford (Angleterre).

Il s’intéresse très tôt à la musique et devient un enfant prodige du piano. Il écrit sa première composition à l’âge de 12 ans.

Vers la fin des années 1960, il se tourne vers l’éducation et la pédagogie composant surtout des œuvres pour enfants.

Au début des années 1970, il s’installe sur l’île écossaise de Hoy où il se consacre exclusivement à la composition.

Entre 1979 et 1984, il dirige des cours de composition à la « Dartington Summer School of Music ».

En 1987 il est anobli avec le titre de « Knight Bachelor ».

En 2004, il est nommé pour 10 ans maître de la musique de la reine, c’est-à-dire compositeur officiel de la maison royale anglaise. A ce titre, il est chargé de composer pour les grands événements (fêtes, mariages, décès…).

Peter Maxwell Davies meurt le 14 mars 2016 à l’âge de 81 ans.

 

Peter Maxwell Davies est l’auteur de plus de 300 œuvres dans tous les genres dont de la musique de chambre, des concertos, des symphonies, des œuvres chorales, des opéras et du théâtre musical.

 

Quelques œuvres scéniques de Peter Maxwell Davies

 

 

 

Opéras :

Taverner (1970), opéra en deux actes

The Martyrdom of St. Magnus (1976), opéra de chambre en neuf scènes

The Lighthouse (1979), opéra de chambre en un acte avec prologue

Resurrection (1987), opéra en un acte avec prologue

The Doctor of Myddfai (1995), opéra en deux actes

Kommilitonen ! (Young Blood !) (2010), opéra en deux actes

 

Théâtre musical :

Miss Donnithorne's Maggot (1974), théâtre musical pour soprano ou mezzo-soprano et ensemble

The No. 11 Bus (1984), théâtre musical pour mime, chanteurs, danseurs et ensemble instrumental,

Mr. Emmet Takes a Walk (1999), théâtre musical

 


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Il a aussi écrit plusieurs œuvres de théâtre musical à destination des jeunes musiciens.

 

On trouvera une biographie détaillée sur Ressources-IRCAM, ainsi que le catalogue de ses œuvres.

 

 

 

Philippe Fénelon (1952-)

 

Philippe Fénelon est né le 23 novembre 1952 à Suèvres (Loir-et-Cher).

 


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Son œuvre allie musique, dramaturgie, littérature et peinture.

Il est l’auteur de 8 opéras : « Le Chevalier Imaginaire » (1986), « Les Rois » (1989), « Salammbô » (1996), « Faust » (2004), « Judith » (2007), « La Cerisaie » (2009), « JJR, citoyen de Genève » (2011), « Flaubert & Voltaire » (2014).

On trouvera une biographie de Philippe Fénelon ainsi que le catalogue de ses œuvres sur Ressources-IRCAM.

Voir aussi le site du compositeur : philippefenelon.net.

 

 

 

George Benjamin (1960-)

 

George Benjamin, compositeur, pianiste et chef d'orchestre, est né le 31 janvier 1960 à Londres.

Il étudie avec Olivier Messiaen et Yvonne Loriod au Conservatoire de Paris, et avec Alexander Goehr au King’s College de Cambridge.

En 1980, il est le plus jeune compositeur à avoir une de ses œuvres jouée aux Concerts-Promenades de la BBC (« Ringed by the Flat Horizon »).

Par ailleurs, il enseigne la composition à l’Ecole Royale de musique de Londres, et dirige divers orchestres.

Les trois œuvres scéniques de George Benjamin, « Into The Little Hill » (2006), « Written On Skin » (2012) et « Lessons in Love and Violence » (2018) sont le résultat d’une collaboration fructueuse avec le librettiste Martin Crimp.

 

Quelques œuvres de George Benjamin

 

 

Opéras

 Into The Little Hill (2006)

Written On Skin (2012)

Lessons in Love and Violence (2018)

 

Autres œuvres

Ringed by the Flat Horizon (1980), pour orchestre

A Mind of Winter (1981), pour soprano et orchestre

At First Light (1982), pour orchestre de chambre de quatorze instrumentistes

Sudden Time (1993), pour grand orchestre

Three Inventions for Chamber Orchestra (1995)

Shadowlines (2001), six préludes en canon pour piano

Palimpsests (2002), pour orchestre

Dance Figures (2004), pour orchestre

 


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On trouvera une biographie de George Benjamin ainsi que le catalogue de ses œuvres sur Ressources-IRCAM,.

 

 

 

Thomas Adès (1971-)

 

Thomas Adès est né le 1er mars 1971 à Londres.

Il étudie le piano et la composition à Londres avant d’apprendre l’écriture au King’s College à Cambridge où il obtient son diplôme en 1992.

En 1993, il se fait remarquer par la presse internationale avec la création à Londres de son œuvre « Still Sorrowing » qui le propulse sur la scène britannique.

Il acquiert une notoriété internationale avec la création de son premier opéra « Powder her face » en 1995, puis du second, « The tempest » d’après la pièce de Shakespeare en 2004.

 

Quelques œuvres de Thomas Adès

 

 

Opéras

 Powder Her Face (1994), opéra de chambre en deux actes et huit scènes

The Tempest (2004), opéra en trois actes

The Exterminating Angel (2016), opéra en trois actes

Autre œuvre scénique :

In Seven Days (2008), pour piano, orchestre et vidéo de Tal Rosner

 

Autres œuvres

Chamber Symphony (1990), pour quinze instruments

Still Sorrowing (1992), pour piano

Asyla (1997), pour grand orchestre

Piano Quintet (2000), pour quintette

The four quarters (2010), pour quatuor à cordes

Polaris (2010), voyage pour orchestre

Totentanz (2013), pour mezzo-soprano, baryton et orchestre

 


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On trouvera une biographie et le catalogue des œuvres de Thomas Adès sur Ressources-IRCAM, ainsi qu’une biographie sur physinfo.org.

 

 

 

Quelques autres opéras contemporains

 

B. A. Zimmermann (1908-1970)

Les soldats (1965)

Mieczysław Weinberg (1919-1996)

La passagère (1968)

Dominick Argento (1927-2019)

Postcard from Morocco (1971)

György Ligeti (1923-2006)

Le grand macabre (1978)

Aribert Reimann (1936 -)

Lear (1978)

Edison Denisov (1929-1996)

L'écume des jours (1981)

Olivier Messiaen (1908-1992)

Saint François d'Assise (1983)

Harrison Birtwistle (1934-2022)

The Mask of Orpheus (1986)

E. Rautavaara (1928-2016)

Vincent (1990)

Alfred Schnittke (1934-1998)

La Vie avec un idiot (1992)

André Prévin (1929-2019)

A Streetcar named desire (1998)

Kaija Saariaho (1952-)

L’amour de loin (2000)

K. Stockhausen (1928-2007)

Licht (2004)

Brian Ferneyhough (1943-)

Shadowtime (2004)

Bruno Mantovani (1974-)

Akhmatova (2010)

Lorenzo ferrero (1951-)

Risorgimento (2011)

Salvatore Sciarrino (1947-)

Luci Mie Traditrici (2011)

Philippe Manoury (1952-)

Kein Licht (2017)

Luca Francesconi (1956-)

Trompe-la-mort (2017)

Gerard Pesson (1958-)

Trois contes (2018)

 

Voir aussi Philip Glass, John Adams.

 

On trouvera ici une liste des opéras écrits depuis 1945 : contemporary-operas

 

 

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