Le théâtre musical
et l’opéra contemporain
Sommaire de ce chapitre
Introduction
Le théâtre musical prend naissance au
début des années 1960.
Quelques extraits donnant un aperçu de « Zwei-Mann-Orchester » de M. Kagel
|
Le terme de théâtre musical couvre
des œuvres très diverses. Il peut être centré autour de la voix, parole ou
chant, se présentant alors comme une nouvelle forme de drame lyrique, mais
aussi combiner dans une forme d’art total, voix, instruments, décors, lumières,
costumes, mise en scène, jeux d’acteur des instrumentistes.
Le théâtre musical se différencie de
l'opéra au sens où c'est la musique, et non un livret, qui justifie le
théâtral et organise toute la dramaturgie.
Il convient de distinguer le théâtre
musical et le théâtre instrumental. Dans ce dernier, la partie
théâtrale est assurée par les instrumentistes qui ne jouent pas seulement de leur
instrument mais participent à une représentation visuelle par leurs gestes et leur
jeu de scène.
C’est Mauricio Kagel (1931-2008) qui a
poussé le plus loin le théâtre musical instrumental et scénique. Par exemple,
dans son œuvre « Match »
(1964), deux violoncellistes s’affrontent tandis qu’un percussionniste sert
d’arbitre, et dans « Zwei-Mann-Orchester »
il invente une énorme machinerie jouée par 2 musiciens.
Compositeurs de théâtre musical
Mauricio Kagel (1931-2008)
Mauricio Kagel est né le 24 décembre
1931 à Buenos Aires.
S’intéressant tout à la fois aux genres
de la scène, du concert, du cinéma, du théâtre et de la radio, il occupe des
postes d'animateur de la vie culturelle argentine.
En 1957, il s’installe à Cologne où
il participe aux recherches du studio de musique électronique de Cologne. Il
y compose entre autres « Transicións
I et II » (1958-1959).
En 1958, il suit les cours d'été de
Darmstadt où il rencontre Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen, Luciano Berio
et Luigi Nono, et où il enseigne entre 1960 et 1966.
L'œuvre de
Kagel est étendue et variée. Il est l'auteur de compositions pour orchestre,
voix, piano et orchestre de chambre, et de très nombreuses œuvres
scéniques, films et pièces radiophoniques.
Comme Boulez, Stockhausen ou
Boucourechliev, il pratique la forme
ouverte (l’œuvre est composée de fragments dont l’ordre d’exécution est
choisi par l’interprète), en particulier dans « Hétérophonie »
(1961) et « Diaphonies
I, II et III » (1964).
Avec « Sur scène », composé
en 1959, il s’oriente vers le théâtre musical.
Dans les années 1970, il travaille sur
des œuvres classiques pour en extraire une nouvelle expressivité souvent
agressive, avec par exemple « Ludwig van » écrit en 1970 en hommage à
Beethoven, à l’occasion de son bicentenaire, dont il a fait une version
cinéma d’1h30mn.
Dans les années 1980, Kagel se démarque
encore en composant : « Rrrrrrr... », (1980-1982), ensemble de 41
pièces autonomes pouvant être jouées séparément et qui commencent toutes avec
la lettre R. Elles sont composées pour orgue, chœur et piano, duo de
percussions, vents, contrebasses et percussions, voix solistes, ensemble jazz.
De 1981 à 1985, il compose, « Sankt-Bach-Passion »
(passion selon saint Bach) en hommage à Jean-Sébastien Bach.
Mauricio Kagel meurt le 18 septembre
2008, à Cologne.
Principales œuvres de Mauricio Kagel
Sur scène (1959)
Match (1964)
pour trois interprètes
Hallelujah (1968) pour voix
Ludwig van (1970)
Staatstheater (composition théâtrale,
1971)
Zwei-Mann-Orchester (1973) pour deux
hommes-orchestres
Rrrrrrr..., (1980-1982), ensemble de
41 pièces.
Sankt-Bach-Passion (1981-1985)
pour solistes chœurs et orchestre
Die Stücke der Windrose (La rose des
vents, 1989-94), cycle de 8 pièces pour orchestre « de salon » :
Süden, Osten, Nordosten, Nordwesten, Südosten, Südwesten, Westen, Norden.
|
Sur Amazon
|
On trouvera une biographie
plus complète et le catalogue de ses œuvres sur Ressources-IRCAM, ainsi qu’une
biographie sur physinfo.org.
Georges Aperghis (1945-)
Né à Athènes le 23 décembre 1945, Georges
Aperghis s'installe à Paris en 1963.
Il s'essaie au sérialisme, à la
musique concrète de Pierre Schaeffer et de Pierre Henry, aux recherches de
Iannis Xenakis, avant de développer en 1970 un langage plus libre et plus
personnel.
En 1971, il compose sa première pièce
de théâtre musical « La Tragique histoire du nécromancien Hiéronimo et
de son miroir ». Dès lors, il élabore une dramaturgie musicale originale
qui intègre des éléments vocaux, instrumentaux, gestuels, narratifs et
scéniques.
En 1973, il compose son premier opéra
« Pandemonium ».
En 1976, il fonde
l'Atelier Théâtre et Musique (ATEM), consacré au théâtre musical, qui rassemble
musiciens, chanteurs, comédiens et plasticiens, avec lequel il compose et crée
plusieurs œuvres.
En 2000, il reçoit le Prix SACEM
(meilleure création de l’année) pour « Machinations », en 2011 le
prix Mauricio Kagel et en 2015, le Lion d'Or à la Biennale de Venise.
Quelques œuvres de Georges Aperghis
*Zarb : Instrument de musique à percussion digitale originaire
d’Iran, constitué d'une pièce de bois creuse de forme cylindrique recouverte
par un morceau de peau tendue. Le Zarb est aussi appelé tombak.
|
|
**Espérou : Instrument à 13 notes, conjuguant les sonorités
des cordes frottées et de la percussion. Les notes (lames d’acier) peuvent
être jouées soit frottées par un ou deux archets, soit percutées, soit
pizzicato. Cet instrument a été créé spécialement pour pouvoir exécuter les
« 5 pièces » d’Aperghis. Cette œuvre est aussi jouée avec des
percussions plus conventionnelles.
|
<
|
On trouvera une biographie plus
complète sur Ressources-IRCAM,
ainsi que le catalogue de ses œuvres.
Voir aussi le site officiel du compositeur : aperghis.com
Marc Monnet (1947-)
Marc Monnet est né le 11 mars 1947 à
Paris.
Il étudie la musique au Conservatoire
de Paris et suit l’enseignement de Mauricio Kagel à la Musikhochschule de
Cologne.
En 1986, il fonde la compagnie de
théâtre « Caput Mortuum », pour
répondre au besoin de repenser le théâtre musical.
En 2002, il est nommé directeur
artistique du festival « Printemps des Arts » de Monte-Carlo.
Marc Monnet propose une musique
marquée par la théâtralité et le chaos. Ses œuvres déconcertent car elles ne
reposent jamais sur des repères acquis ou des règles communément admises.
Si ses pièces témoignent de son intérêt pour le travail scénique et théâtral, elles reflètent aussi
sa passion pour le piano et la musique de chambre.
Quelques œuvres de Marc Monnet
Le catalogue de Marc Monnet comporte un peu plus de 80 œuvres.
L'autre scène (1983), pour treize
musiciens
Patatras ! (1984), pour huit instrumentistes
À corps et à cris (1988), pour trois
interprètes vocalisateurs-acteurs et système MIDI
Chansons imprévues (1992), pour
soprano, clarinette(s) et contrebasse
Babioles (1992), six pièces pour
saxophone alto et une pièce pour saxophone ténor ou cor de basset
Fragments (1993), pour 5 interprètes
vocalisateurs-acteurs-gesticulateurs, 2 sopranos et système en temps réel
Chant fêlé (1996), pour cinq
instruments et électronique
Bibilolo (2000), quatorze pièces pour
six percussions et électronique
Bosse, crâne rasé, nez crochu (2000),
pièce pour piano solo et ensemble avec électronique en temps réel
Pan ! (2004), opéra pour voix
d’acteurs, chœur, orchestre et dispositif électronique.
Épaule cousue, bouche ouverte, cœur fendu
(2008), ballet, pour contreténor, violon, deux pianos et ensemble
Sans mouvement, sans monde (2010), pour
violoncelle et orchestre
Mouvement, imprévus, et... (2013),
pour orchestre, violon et autres machins
|
Bosse, crâne rasé, nez crochu, Épaule cousue, …
Sur Amazon
Sans mouvement, sans monde Mouvement, imprévus, et...
Sur Amazon
|
On trouvera une biographie plus complète sur Ressources-IRCAM, ainsi que le
catalogue de ses œuvres.
Dieter Schnebel (1930-2018)
Dieter Schnebel est né le 14 mars 1930
à Lahr (Allemagne) et décédé le 20 mai 2018.
Pianiste de formation, Dieter
Schnebel étudie la musicologie, la théologie et la philosophie. Il suit
également les cours d’été de Darmstadt, où il se familiarise notamment avec
les techniques de compositions de Ernst Krenek, Luigi Nono et Pierre Boulez.
Compositeur sériel à l'origine, Dieter
Schnebel entreprend de développer des concepts expérimentaux. Il compose pour
tous les effectifs : instrument seul, musique de chambre, orchestre, musique
vocale, opéras.
En 1977, il
crée la troupe de théâtre « Die Maulwerker » avec laquelle il
met en œuvre son concept d’œuvre ouverte, où les musiciens sont invités à
participer à des actions dans l’espace impliquant l’utilisation
non-conventionnelle d’instruments et de voix.
Inspiré par John Cage, il réalise de
nombreuses expérimentations, notamment autour de la technique sérielle, de la
spatialisation, mais aussi de la production du son par le corps et du théâtre
expérimental de voix et gestes. Il a également écrit de la musique religieuse.
Dieter Schnebel a été professeur de
composition à Berlin de1976 à 1995.
Quelques œuvres de Dieter Schnebel
Für Stimmen… missa est (1958), pour chœur mixte
Nostalgie
[ou visible music II] (1962) pour un chef d'orchestre
Maulwerke
(1974), pour organes d'articulation et appareils de reproduction, pour trois
à douze interprètes.
Orchestra
(1977), musique symphonique pour musiciens mobiles
Diapason
(1977), canon à 13 instruments différents
Sinfonie-Stücke (1985), pour orchestre
Pan (1988),
pour flûte et accompagnement ad libitum
Lamento di Guerra (1991), pour mezzo-soprano et orgue ou
synthétiseur/accordéon.
Harley Davidson (2000), pour trompette, neuf motocyclettes et
synthétiseur
|
Sur Amazon
|
On trouvera une biographie plus complète sur Ressources-IRCAM, ainsi que
le catalogue de ses œuvres.
Costin Miereanu (1943-)
Costin Miereanu, roumain naturalisé
français, est né le 27 février 1943 à Bucarest.
Après des études de piano et de
composition à Bucarest, il se rend à Darmstadt afin de suivre les cours de Stockhausen,
Ligeti et Karkoschka.
Arrivé à Paris en 1968, il enseigne à
partir de 1973, au département de musique de l'université de Paris-VIII.
Ayant repris des études
universitaires, il obtient en 1979 un doctorat de 3e cycle en sémiologie
musicale et un doctorat ès lettres et sciences humaines.
En 1981, il est nommé professeur de
philosophie, esthétique et sciences de l'art
à l'Université de Paris I et accède au poste de directeur artistique des
éditions Salabert.
Costin Miereanu recherche dans ses
œuvres des formes polyartistiques unissant son, geste et image, et fait souvent
appel dans ses œuvres à l'électroacoustique.
Quelques œuvres de Costin Miereanu
Luna Cinese (1975), pour un ou
plusieurs électrophones, un exécutant et un récitant
Musique climatique (1979), pour 2
actants, un commentateur polyartistique, claviers acoustiques et/ou
électroniques, bande magnétique et film 16 mm ad libitum.
Labyrinthes d'Adrien (1981), pour
soprano, flûte, clarinette basse, cor, deux percussions, piano, claviers
électriques, deux guitares électriques, violoncelle
Nuages-nuages (1984), pour flûtes et
bande magnétique
Ombres lumineuses (1986), pour
clarinette, cor, percussion, trois synthétiseurs (DX 7), violon et
violoncelle
|
Sur Amazon
|
On trouvera une biographie de Costin
Miereanu ainsi que la liste de ses œuvres sur Wikipédia
Henri Pousseur (1929-2009)
Henri Pousseur, que nous avons
rencontré dans le cadre de la musique dodécaphonique,
fait une incursion dans le théâtre musical avec « Votre Faust » (1968), œuvre écrite
en collaboration avec Michel Butor, dans laquelle le public a la possibilité
d'intervenir et d'orienter l'action dans tel ou tel sens.
Retrouvez Henri Pousseur ici : musique
dodécaphonique.
Compositeurs d’opéra contemporain
Philippe Boesmans (1936-2022)
Philippe Boesmans (prononcez
boussement) est né à Tongres (Belgique), le 17 mai 1936.
Il étudie le piano au conservatoire
royal de Liège.
A la fin des années 1950, il entre en
contact avec le « groupe de Liège » (Henri Pousseur, André Souris,
Célestin Deliège) qui représente l’école postsérielle belge.
A partir de 1962, il travaille au
sein du Centre de Recherches musicales de Wallonie et est engagé comme producteur
à la Radiotélévision Belge.
En 1971, il reçoit le Prix Italia
pour « Upon la-mi ».
De 1985 à 2007, il est
compositeur en résidence au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, qui lui
commande 3 opéras dont « Reigen » (La Ronde).
En 2000, il reçoit le prix Honegger
pour l’ensemble de son œuvre.
En 2004, il reçoit le Prix Musique de
la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques).
En 2007, le DVD de l’opéra
« Julie » reçoit le Prix Charles Cros.
Issu du sérialisme qui a marqué ses
premières œuvres, Philippe Boesmans choisit de réintégrer dans sa musique la
consonance, le rythme et l'expressivité.
Quelques œuvres de Philippe Boesmans
On trouvera une biographie plus complète sur Ressources-IRCAM, ainsi que
le catalogue de ses œuvres.
Péter Eötvös (1944-2024)
Péter Eötvös, compositeur, chef
d'orchestre et pédagogue, est né le 2 janvier 1944 à Székelyudvarhely, en Transylvanie.
Il obtient son diplôme de composition
à l’Académie de musique de Budapest et celui de direction à la Hochschule für
Musik de Cologne.
De 1968 à 1976, il dirige fréquemment
le Stockhausen Ensemble, et participe aux activités du studio de musique
électronique de la WDR
de Cologne.
Il dirige le concert inaugural de l’IRCAM
en 1978, et y est nommé directeur de l’Ensemble Intercontemporain, poste
qu’il quitte pour créer en 1991 la « Fondation internationale Eötvös »,
puis en 2004, la « Fondation Eötvös pour la musique contemporaine », ces 2 fondations se consacrant à
former les jeunes chefs et compositeurs.
De 1992 à 1998, il enseigne à la
Hochschule für Musik de Karlsruhe, de 1998 à 2001 à celle de Cologne, puis de
nouveau à Karlsruhe entre 2002 et 2007.
Sa musique reste très attachée à la
culture musicale hongroise, en particulier à l'art de Bartók, Kodaly, Kurtág et
Ligeti. La conception de ses opéras est marquée par son expérience de la
musique de théâtre et de cinéma du début de sa carrière.
Quelques œuvres de Péter Eötvös
Opéras :
Trois sœurs (1997), opéra en trois séquences
Le Balcon
(2002), opéra en dix tableaux
Angels in America (2004), opéra en deux parties
Lady Sarashina (2007), opéra en un acte et neuf tableaux
Love and other Demons (2007), opéra en deux actes
Die Tragödie des Teufels (2009), opéra en deux tableaux
Paradise reloaded (Lilith) (2013), opéra en douze scènes
Senza sangue
(2015), opéra en un acte pour deux chanteurs et orchestre
Autres œuvres :
Chinese Opera
(1986), pour 28 instrumentistes et bande
Korrespondenz
(1992), pour quatuor à cordes
Psychokosmos
(1994), pour cymbalum et orchestre
Jet Stream (2002)
pour trompette solo et orchestre
Seven
(2006), « Memorial for the Columbia Astronauts », pour violon et
orchestre
The Sirens Cycle (2016) pour soprano et quatuor à cordes
|
Trois sœurs
Sur Amazon
Paradise reloaded (Lilith)
Sur Amazon
|
On trouvera une biographie plus complète sur Ressources-IRCAM, ainsi que le
catalogue de ses œuvres.
Pascal Dusapin (1955-)
Pascal Dusapin est né le 29 mai 1955
à Nancy.
Entre 1974 et 1978, Pascal Dusapin
étudie en tant qu'auditeur libre au Conservatoire de Paris et prend des cours
avec Olivier Messiaen, Iannis Xenakis et Franco Donatoni.
De 1981 à 1983, il est pensionnaire à
la villa Médicis à Rome.
En 1994 il reçoit le Prix Symphonique
de la SACEM
En 1995, le Ministère de la Culture
lui décerne le Grand Prix National de Musique et en 1998 le Grand Prix de la
Ville de Paris.
En 2002, la Victoire de la Musique
lui est attribuée comme « compositeur de l’année ».
Il reçoit le
prix Cino del Duca de l’Académie des Beaux-Arts en 2005 et est nommé
lauréat du Prix international Dan David en 2007.
Il est l’auteur de nombreuses pièces
pour solistes, musique de chambre et grand orchestre et inscrit de nombreux
opéras à son catalogue.
Quelques œuvres de Pascal Dusapin
Opéras :
Roméo et Juliette (1988), opéra en
neuf numéros.
Medeamaterial (1991), opéra sur un
texte de Heiner Müller
La Melancholia (1991), operatorio
pour solistes, chœur et orchestre.
To Be Sung (1993), opéra de chambre
en quarante-trois numéros.
Perelà - Uomo di fumo (2001), opéra
pour onze personnages principaux, huit rôles secondaires, chœur mixte,
orchestre, bande magnétique et onze musiciens sur scène.
Faustus, the Last Night (2004), opéra
en une nuit et onze numéros.
Passion (2008)
Penthesilea (2013), opéra avec
prologue, onze scènes et épilogue
Macbeth underworld (2019)
Autres œuvres :
Time Zones (1989), Quatuor à cordes
n° 2
Umbrae Mortis (1997) pour chœur mixte
A
Quia (2002), concerto pour piano et orchestre
Uncut (2009), solo n°7 pour orchestre
Aufgang
(2011), concerto pour violon et orchestre
At Swim-two-birds (2017), double
concerto pour violon et violoncelle
Waves (2019), pour orgue et orchestre
|
Sur Amazon
Sur Amazon
Sur Amazon
|
On trouvera une biographie plus complète sur Ressources-IRCAM, ainsi que le
catalogue de ses œuvres.
Peter Maxwell Davies (1934-2016)
Sir Peter Maxwell Davies est né le 8
septembre 1934 à Salford (Angleterre).
Il s’intéresse très tôt à la musique
et devient un enfant prodige du piano. Il écrit sa première composition à
l’âge de 12 ans.
Vers la fin des années 1960, il se
tourne vers l’éducation et la pédagogie composant surtout des œuvres pour
enfants.
Au début des années 1970, il
s’installe sur l’île écossaise de Hoy où il se consacre exclusivement à la
composition.
Entre 1979 et 1984, il dirige des
cours de composition à la « Dartington Summer School of Music ».
En 1987 il
est anobli avec le titre de « Knight Bachelor ».
En 2004, il est nommé pour 10 ans
maître de la musique de la reine, c’est-à-dire compositeur officiel de la
maison royale anglaise. A ce titre, il est chargé de composer pour les grands
événements (fêtes, mariages, décès…).
Peter Maxwell Davies meurt le 14 mars
2016 à l’âge de 81 ans.
Peter Maxwell Davies est l’auteur de plus de 300 œuvres dans tous
les genres dont de la musique de chambre, des concertos,
des symphonies,
des œuvres chorales, des opéras et du théâtre musical.
Quelques œuvres scéniques de Peter Maxwell Davies
Opéras :
Taverner (1970), opéra en deux actes
The Martyrdom of St. Magnus (1976),
opéra de chambre en neuf scènes
The Lighthouse (1979), opéra de
chambre en un acte avec prologue
Resurrection
(1987), opéra en un acte avec prologue
The Doctor of Myddfai (1995), opéra
en deux actes
Kommilitonen
! (Young Blood !) (2010), opéra en deux actes
Théâtre musical :
Miss Donnithorne's Maggot (1974),
théâtre musical pour soprano ou mezzo-soprano et ensemble
The No. 11 Bus (1984), théâtre
musical pour mime, chanteurs, danseurs et ensemble instrumental,
Mr. Emmet Takes a Walk (1999),
théâtre musical
|
Sur Amazon
Sur Amazon
|
Il a aussi écrit plusieurs œuvres de théâtre musical à destination
des jeunes musiciens.
On trouvera une biographie détaillée sur Ressources-IRCAM,
ainsi que le catalogue de ses œuvres.
Philippe Fénelon (1952-)
Philippe Fénelon est né le 23
novembre 1952 à Suèvres (Loir-et-Cher).
Sur Amazon
Son œuvre allie musique,
dramaturgie, littérature et peinture.
Il est l’auteur de 8 opéras : « Le
Chevalier Imaginaire » (1986), « Les Rois » (1989),
« Salammbô » (1996), « Faust » (2004), « Judith »
(2007), « La Cerisaie » (2009), « JJR, citoyen de Genève » (2011),
« Flaubert & Voltaire »
(2014).
On trouvera une
biographie de Philippe Fénelon ainsi que le catalogue de ses œuvres sur Ressources-IRCAM.
Voir aussi le site du
compositeur : philippefenelon.net.
George Benjamin (1960-)
George Benjamin, compositeur,
pianiste et chef d'orchestre, est né le 31 janvier 1960 à Londres.
Il étudie avec Olivier Messiaen et
Yvonne Loriod au Conservatoire de Paris, et avec Alexander Goehr au King’s
College de Cambridge.
En 1980, il est le plus jeune compositeur
à avoir une de ses œuvres jouée aux Concerts-Promenades de la BBC (« Ringed by
the Flat Horizon »).
Par ailleurs, il enseigne la
composition à l’Ecole Royale de musique de Londres, et dirige divers
orchestres.
Les trois
œuvres scéniques de George Benjamin, « Into The Little Hill » (2006),
« Written On Skin » (2012) et « Lessons in Love and Violence »
(2018) sont le résultat d’une collaboration fructueuse avec le librettiste
Martin Crimp.
Quelques œuvres de George Benjamin
On trouvera une biographie de George
Benjamin ainsi que le catalogue de ses œuvres sur Ressources-IRCAM,.
Thomas Adès (1971-)
Thomas Adès est né le 1er
mars 1971 à Londres.
Il étudie le piano et la composition
à Londres avant d’apprendre l’écriture au King’s College à Cambridge où il
obtient son diplôme en 1992.
En 1993, il se fait remarquer par la
presse internationale avec la création à Londres de son œuvre « Still
Sorrowing » qui le propulse sur la scène britannique.
Il acquiert une notoriété
internationale avec la création de son premier opéra « Powder
her face » en 1995, puis du second, « The tempest » d’après la
pièce de Shakespeare en 2004.
Quelques œuvres de Thomas Adès
Opéras
Powder Her Face (1994), opéra de
chambre en deux actes et huit scènes
The Tempest (2004), opéra en trois
actes
The Exterminating Angel (2016), opéra
en trois actes
Autre œuvre
scénique :
In Seven Days (2008), pour piano,
orchestre et vidéo de Tal Rosner
Autres
œuvres
Chamber Symphony (1990), pour quinze
instruments
Still Sorrowing (1992), pour piano
Asyla (1997), pour grand orchestre
Piano Quintet (2000), pour quintette
The four quarters (2010), pour
quatuor à cordes
Polaris (2010), voyage pour orchestre
Totentanz (2013), pour mezzo-soprano,
baryton et orchestre
|
Sur Amazon
|
On trouvera une biographie et le
catalogue des œuvres de Thomas Adès sur Ressources-IRCAM, ainsi qu’une biographie
sur physinfo.org.
Quelques autres opéras contemporains
Voir aussi Philip
Glass, John
Adams.
On trouvera ici une liste des opéras écrits depuis 1945 : contemporary-operas